D'épaisses voiles de fumée se dégagent presque quotidiennement de l'arrière-cour de l'établissement public hospitalier (ex- maternité) de Meriem Bouatoura, empestant l'environnement et incommodant les alentours, surtout le lycée Abbas Laghrour de Batna. Le plus souvent rabattues par les vents sur le lycée, ces fumées provoquent de la toux, des problèmes de respiration et l'irritation des yeux. Les riverains s'inquiètent. “On ne sait pas ce qu'ils sont en train d'incinérer ! Des odeurs nauséabondes, agressives vous incommodent. Parfois, elles vous étranglent surtout lorsqu'elles sont amenées par le vent par des périodes chaudes”, indiquent les agents de sécurité et quelques employés du lycée Abbas Laghrour de la ville de Batna. “Le plus souvent tu sens de petites particules si petites se loger loin au niveau des alvéoles pulmonaires”, explique le plus jeune. Ces incinérations, sont-elles celles des ordures ménagères ou pharmaceutiques ? Sont-elles nocives pour la santé. Difficile à le confirmer ! Une chose est probable : l'établissement public hospitalier de Meriem Bouatoura ne dispose pas d'un incinérateur sinon, pourquoi on brûle en plein air. Ces émissions polluantes ne sont-elles pas sans conséquences sur la santé humaine ? B. Boumaïla