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Tu seras un homme mon fils
Publié dans Liberté le 12 - 04 - 2009

Résumé : La femme est devenue le souffre-douleur de la famille de son mari. C'est elle qui doit s'occuper des grosses besognes de la maison. Elle veut faire appel à ses frères pour la sauver. Hélas. Ces derniers s'étaient volatilisés.
26eme partie
J'étais anéantie. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. La déception, le chagrin, l'humiliation de dépendre à jamais de ce vieillard que j'avais épousé et de sa famille me rendirent malade. Moi qui était, la fille d'une famille noble et riche, et qui jusqu'à la mort de mes parents n'avais jamais souffert ni de la faim, ni de la maladie, ni d'aucune privation qui soit, me retrouvais esclave d'une famille qui n'aurait jamais osé nous affronter du vivant de mon père. Moi, la fille adorée et choyée par mes parents, devenais à jamais l'outil de la misère et des mauvais traitements de ces femmes qui m'enviaient ma jeunesse, ma beauté, et même ma noblesse. J'étais la bonne à tout faire dans la maison. J'étais tout le temps
affamée et affaiblie. Si bien qu'un jour je n'arrivais pas à me lever de ma paillasse au petit matin.
Ouardia constatant que le jour était bien avancé, finira par se lever pour préparer le petit déjeuner, et réveiller toute la smala. Je fus traitée de tous les noms, et ruée de coups. J'étais la seule fautive du retard des autres. Je ripostais que j'étais malade et fiévreuse. Mon mari ordonne ironiquement à se première femme de me faire boire un peu d'eau. Cette dernière prenant un seau d'eau glacée vint le déverser sur moi. J'étais atterrée. Ma paillasse toute mouillée m'obligea à me traîner sur le sol pour rejoindre l'autre extrémité de la pièce. Je m'allongeais à même la dalle glacée. Quelques heures plus tard, mon mal empira. Je n'arrivais plus à respirer. Je toussais à me crever les poumons, et tout mon corps était secoué de tremblements.
- Elle est maudite. Lance Ouardia à son entourage. Elle est habitée par un démon. Eloignez- vous d'elle.
Elle croise les bras et se met à réciter des paroles inaudibles destinées à les protéger du démon. Personne ne se souciait de moi. J'étais toujours sur le sol, recroquevillée sur moi-même.
La fièvre ne cessait de monter. Ma tête menaçait d'exploser et mes paupières étaient si lourdes que je n'arrivais pas à les relever.
Le soir venu, une des brus se faufila discrètement vers moi et m'aida à rejoindre ma couche. Elle me fait boire une tisane bien chaude et me ramena du linge sec. Son geste m'alla droit au cœur. Finalement parmi les méchant se trouve toujours un être qui n'est pas complètement insensible. Le lendemain j'avais moins mal à la tête, mais la toux ne me quittait pas. Je toussais à me crever les poumons.
Vers la mi-journée la même bru, me ramène un verre de lait chaud et m'aida à m'asseoir.
La première femme de mon mari était hors d'elle. C'était à elle que revenaient toutes les tâches dont on m'accablait. Les deux derniers jours s'étaient avérés fort pénibles pour elle, et elle était d'humeur exécrable.
Je comprenais donc, qu'il fallait que je prenne rapidement ce verre de lait providentiel avant qu'elle ne se rende compte que j'étais prise en charge par l'une de ses brus. Ce qui risquait d'attirer des ennuis à cette dernière.
Pendant cinq jours, je n'arrivais pas à m'extraire de mon lit. Mon mari n'a même pas daigné me regarder. Il avait ses autres femmes, je n'étais que l'intruse qui l'avait alléché par sa jeunesse, et dont il s'était vite détaché. Au cinquième jour enfin, la fièvre tomba définitivement. Je me réveillais un peu moins fatiguée, et ma toux avait pratiquement cessée. Il faisait encore sombre et la maison était encore plongée dans le sommeil.
Sans réfléchir, je pris quelques affaires, un morceau de galette sec, et me faufilais sans bruit vers l'extérieur de la maison.
Le ciel était parsemé d'étoiles. Un chien aboyait au loin, et j'entendais aussi quelques chacals hurlaient dans la forêt. Je pris peur, mais j'étais décidée à aller jusqu'au bout. Je dois quitter cette maison de misère. Je dois m'éloigner de ces gens qui ne voyaient en moi qu'une boniche, une moins que rien.
Y. H.


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