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Les jardins transformés en lieux de la honte
TIARET
Publié dans Liberté le 17 - 05 - 2009

Aujourd'hui, le paysage qui s'y offre est, malheureusement, scandaleux puisque ces lieux sont devenus, à la longue, une honte au sens propre du terme et sont appréhendés par les habitants qui se respectentet chérissent ce patrimoine voué à la déperdition.
Ces lieux théoriquement privilégiés, conçus pour accueillir des familles en quête d'une petite détente et d'un repos à l'air libre, sont actuellement, au vu et au su de tous, squattés par les générateurs de divers maux sociaux, voire consommation de drogues et psychotropes, alcool et prostitution… On peut citer ces jardins pervertis en lieux de débauche comme le parc d'attractions qui surplombe la ville où les 44 ha vous donnent des sueurs froides en les parcourant, tant les restes de préservatifs et autres traces de pilules confirment l'existence de ce métier dit “le plus vieux du monde”. Un parc où de nombreuses familles, accompagnées de leurs enfants, passaient, jadis, leurs journées de repos tout comme ces nuées de bambins qui y atterrissaient dans le cadre des excursions qu'organisaient les établissements scolaires et les associations. Aujourd'hui, le paysage qui s'y offre est, malheureusement, scandaleux puisque ces lieux sont devenus, à la longue, une honte au sens propre du terme et sont appréhendés par les habitants qui se respectent jalousement et chérissent ce patrimoine voué à la déperdition. “Il y a à peine quelques années, je venais en famille y passer mes après-midi libres ou mes week-ends à déguster l'air pur et frais des hauteurs de cette ville que nul n'a besoin de décrire, tant sur le volet historique que culturel, pendant que les enfants se défoulaient à travers les différents manèges. Aujourd'hui, c'est une image nettement opposée qui s'offre à vous”, nous affirmera un citoyen déconcerté qui nous invite à faire un tour pour constater l'arrêt des manèges et le désossement même de la grille de protection de ce parc dont il ne reste que le nom. Dans la périphérie sud de la ville, en franchissant le quartier “L'avenir”, c'est un immense jardin, impeccablement clôturé, qui vous accueille avec ce qu'il comporte comme mauvaises herbes et broussailles formant un gîte aux toxicomanes nocturnes qui deviennent, après s'être “rempli” la tête des agresseurs notoires. Néanmoins, la ville comporte autant de “sites” d'usage discret pour les adeptes de cette délinquance qui atteint parfois son paroxysme tant la réalité du terrain ne cesse de nous le montrer.
À titre indicatif, le nouveau cimetière, situé sur le flanc est de la ville où, malheureusement, même les morts ne jouissent pas du moindre respect, dans une société qui se dit musulmane de surcroît. Faire une virée dans ce lieu sacré, risque de vous donner les pires nausées dans la mesure où, à défaut de trouver des rosiers ou autres variétés de fleurs, vous ne trouverez, des débris de bouteilles et des packs de vin ainsi que des canettes de bière. “Cette jeunesse, qui représente, selon certaines sources, entre les deux tiers et les trois quarts de la population, semble indéniablement abandonnée par les "responsables" qui avaient géré de près ou de loin cette wilaya, sauf exception, avec une vision bien claire qui est celle de spolier le citoyen de ses propres droits et de liquider le bien public au profit de l'occulte”, tenait à dire un jeune universitaire, de souche tiaretienne.
L'association citoyenne
de Tiaret trouve son mot à dire
Incontestablement, le sens du mot environnement a sensiblement évolué à l'heure actuelle. C'est, du moins, l'avis de M. Merzoug, parlementaire et président de l'association citoyenne de Tiaret, qui met en exergue une approche entre le recouvrement et la sauvegarde de l'environnement qui s'articule autour du droit de l'environnement, de la monomanie environnementale ainsi qu'une éducation appropriée dans le sens de la préoccupation d'activités et d'éthique environnementales. Pour ce dernier, plus que les élocutions, la posture écologique doit être représentative d'un état de conscience environnementale. “La protection et la sauvegarde de l'environnement à Tiaret doit allier les volets de la "sensibilisation" et celui de la "répression"”, fera-t-il remarquer en précisant que les campagnes de sensibilisation, les conférences, les journées d'étude… constituent le credo de l'association qu'il préside. Une tâche qui, au demeurant, nécessite l'implication de l'ensemble des acteurs de la société. En effet, sans la collaboration tangible des citoyens, la tâche ne sera qu'embrouillée, voire impossible. Dans ce sillage, autant rappeler que les citoyens, par manque de civisme, demeurent insensibles aux différentes campagnes menées, depuis des années, par les différents partenaires comme, à titre indicatif, celle menée contre le sachet en plastique qui est de retour après une longue disparition de nos marchés et boutiques.
Toutefois, la croissance économique, porteuse de solutions quant à l'éradication du chômage et à l'amélioration du cadre de vie du citoyen, doit impérativement s'accompagner d'une tactique locale de protection de l'environnement.
Néanmoins, si le citoyen est appelé à faire montre de patriotisme afin de mieux mener les débats sur le terrain, il va sans dire que son adhésion aux différents programmes de développement doit être perçue comme une condition majeure pour les pouvoirs publics. “La concertation doit faire partie de notre démarche au quotidien dans le sens de la réalisation d'un programme de développement local, durable, harmonieux, cohérent et solidaire”, conclura M. Merzoug qui voit comme condition sine qua non l'accommodement entre le développement économique et le développement social pour songer aux lendemains meilleurs.
R. SALEM


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