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La vie est-elle un théâtre raconté par un groupe de sots ?
La chronique de Abdelhakim Meziani
Publié dans Liberté le 13 - 06 - 2009

Il n' y a pas si longtemps, une réunion a été programmée dans le but, ô combien noble, de réunir les hommes de culture et les artistes à l'effet de faire jaillir un état des lieux susceptible de permettre au futur premier responsable du pays de peaufiner sa stratégie. La commémoration de la Journée nationale de l'artiste, cette semaine, m'a subrepticement interpellé pour rappeler à mon bon souvenir quelques artistes et hommes de culture algériens victimes de la mémoire ankylosée. Au sortir d'un hôpital parisien où il était venu se réfugier de l'ingratitude et de l'indifférence des clercs, Mohamed Zinet, cet enfant terrible du cinéma algérien, commentait avec un sourire ironique, et bon enfant, la façon dont la télévision algérienne en terre française voulait accaparer des moindres secondes de sa convalescence et de sa vie privée, le temps… d'une émission... Aigri, l'auteur de Tahia ya Didou, une personnalité marquante du cinéma et du théâtre algériens, l'était certainement un peu dans son exil parisien avec pour seule patrie, cependant, la disponibilité et le profond respect de sa femme et de son unique héritier. Surpris, indiscutablement. Mais comment ne pas l'être dans le cas de cet ancien officier de l'ALN qui aura consacré l'essentiel de sa vie à briser les chaînes de la négation et à libérer l'âme d'un peuple frondeur à souhait ? Bien avant moi, Marcel Jouhandeau, auteur français de romans et de récits autobiographiques dans lesquels l'allégorie mystique alterne avec la description minutieuse de la vie quotidienne, soutenait que la mémoire est un beau palais où l'on n'entre pas facilement. Malgré plus d'une décennie passée à lutter contre la mort et autant d'années caractérisées par la négation et l'ingratitude, Mohamed Zinet n'aura pas eu raison des zélateurs de la culture de l'exclusion et de l'oubli qui a valu à des auteurs de la trempe de Kateb Yacine ou de Mouloud Mammeri d'être des “étrangers” en leur propre pays. Une attitude de momification qui n'aura pas épargné leur grand contemporain Mohammed Dib qui, désillusionné, dut se résoudre à partir.
Les arts et la culture servent souvent à donner une personnalité particulière à un territoire donné, au moment où la mise en valeur des bâtiments historiques et patrimoniaux devient gage de l'identité collective, de la qualité de la vie, du dynamisme, de la créativité et de l'image de tout un pays.
La culture peut jouer un rôle autant comme ciment social et démocratique que comme source de création, de partage et de diffusion d'idées nouvelles. Pour peu que l'on s'éloigne du spectre du dogmatisme, de la sclérose… et de l'indifférence. Et que l'on rétablisse dans leurs droits historiques hommes de culture et artistes, ces baliseurs incontournables du désert.


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