Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est que, la gestion par des actes dans une quelconque sphère professionnelle, enregistre assurément des résultats probants. A titre illustratif : le tourisme domestique échappe, en dualité à cette meilleure gestion et son corollaire meilleur rendement. Profité et familiarisé, il est simplement inexploré et laissé en expectative. Il s'agit d'un champ d'exploitation qui profite aux individus et certaines corporations professionnelles telles que les agences immobilières et les bureaux d'affaires qui agissent en mettant en location des biens immobiliers conclus pour la circonstance mais qui échappent à la gestion et au contrôle des structures et organes étatiques. A qui échoit la compétence ? A qui incombe la responsabilité ? Le tourisme se définit, hormis le bel espace géographique captivant voire survenu de la bénédiction de Dieu, il s'agit d'une activité charnière de découverte, de divertissement, d'enrichissement culturel et purement telle une sphère économique au profit des uns comme les autres en double sens. Un levier socio-économique ! Son accroissement est lié aux conditions d'attractivité illustrées par la disponibilité du potentiel humain enthousiaste, existence des infrastructures hôtelières conformes, les circuits touristiques innovés, la pérennité dans la formation et le recyclage, les modes du transport interurbains en continu et enfin la sécurité et l'hygiène environnementales, etc. Dans la dynamique touristique, en dehors de la présence d'une administration dédiée, chargée des orientations géostratégiques et en fonction des objectifs mis en titre, qui organise et fonctionne à merveilles à présent, en dépit des moyens dérisoires tous azimuts octroyés à ce jour, on relève des formules accommodées en allant d'un choix individuel microscopique voire familial, au tourisme massif groupé comme celui pratiqué par le secteur de la jeunesse au profit des enfants issus des régions déshéritées et lointaines comme celles du fin fonds du Sud et/ou la réception des enfants issus de la communauté nationale établie à l'étranger et celui de l'enseignement supérieur à la faveur des étudiants en passant par le corporatisme manifesté par les œuvres sociales et les mutuelles dans le cadre professionnel. De cette trilogie, chaque étalon singulier, offre ses avantages et inconvénients. A ce niveau, l'autorité publique est omniprésente et l'impression des droits des uns comme les uns sont accomplies. L'autorité publique fait bénéficier au profit du Trésor public ses droits fiscaux. Par contrecoup, on relève un type d'activité touristique, en prime le créneau d'hébergement assimilé au genre domestique ou maison d'hôte non déclaré. Certes, il comble un vide devant un nombre exponentiel d'estivants émergents durant cette période distinctive. Du point de vue juridique, bien que la loi n° 03-01 du 17 février 2003 relative au développement durable du tourisme soit explicite, comme elle n'a omis aucun paramètre quant à l'exploitation du champ touristique, même telle activité recréatrice à l'enceinte des espaces forestiers. Ce genre créneau touristique à caractère domestique et périodique qualifié de pseudo-circuit, est répandu sur tout le territoire national, été comme hiver et à longueur d'année. Autrement dit, des particuliers en possession des blocs de logements ou simplement des appartements procèdent largement à leur location à titre personnel ou via des agences immobilières ou d'affaires, au vu et au su, de monsieur tout le monde, avec des sommes exorbitantes allongeant les tarifs des infrastructures hôtelières reconnues, et ce, durant la période estivale, sans que nul n'intervienne pour dire que cela relève de l'escroquerie et de la fraude voire d'une fuite fiscale. Qui est compétent d'agir ? A qui incombe la responsabilité ? à ses deux interrogations pertinentes, la réponse se trouve dans les textes législatifs et réglementaires. Ces derniers, que les uns comme les autres, ne se soucient nullement, tantôt, par ignorance, tantôt faute de moyens tous azimuts. A vrai dire, comme profane ou chevronné, on pense latéralement primo, à la direction du tourisme ou des établissements sous tutelle ayant la maîtrise d'ouvrage déléguée, quelle que soit la position statutaire, second à la passivité des collectivités locales qui demeurent asphyxiées et avachies devant toutes initiatives palliatives lui permettant d'assurer l'enrichissement, le fonctionnement et le bon emploi de son compte des opérations hors budget. Ce dernier pourra soulager les inquiétudes liées au malaise financier de toutes les catégories professionnelles intégrées si une gestion de cet espace touristique à caractère domestique est déclenchée conformément à la réglementation en vigueur. En matière des statistiques, sur les quatorze wilayas du littoral, on suppose que le nombre des communes avoisinent au minimum 500 unités, dans une seule commune, on repère 5.000 places la nuitée, ce chiffre qui sera multiplié sur les 90 jours couvrant la période estivale. Sans prétendre à calculer les recettes, ni par curiosité ni par jalousie, le destin ne peut être dévié quelle que soit l'énergie positionnée en antiforce. On laisse plutôt le soin, avec conscience nationale, aux services d'impôts de calculer leur manque à gagner considéré comme négligence au lieu et place d'un dynamisme et détermination professionnelle. Pour son entame, la procédure paraît complexe, néanmoins, en dehors des établissements sous tutelle du secteur du tourisme qui sont habilités d'agir, la compétence et la responsabilité peuvent être déployées par les communes en mobilisant leur personnel, qui serait, à la fois intégré à la longue dans le circuit touristique-économique mais aussi soulager leurs contraintes financières avec des primes ou salaires octroyés. En conclusion, il est judicieux aujourd'hui, à la fois, d'agir immédiatement sur des créneaux apparents et rentables et de se projeter à l'avenir par des programmes colossaux d'investissement. Entre l'un et l'autre, les habitudes deviennent une seconde nature. Nadir Hama DESS en Réglementation