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L'Algérie “verte” : entre alarmisme et… utopie
Conférence-débat chez les médersiens
Publié dans Liberté le 01 - 08 - 2009

Une cour criminelle internationale pour l'écologie et un prix Nobel de l'environnement sont deux des nombreuses propositions qu'a énumérées le docteur Ahmed Djoghlaf lors de la conférence-débat qu'il a animée, jeudi après-midi, au siège de la direction centrale de Sonatrach à Hydra.
Une rencontre organisée par l'Association des médersiens, à sa tête le professeur Mourad Aït Belkacem, et dont la teneur a été des plus “instructives”. Axée autour du thème de “L'environnement, la paix et la sécurité internationale”, l'intervention du secrétaire exécutif de la convention de la biodiversité au niveau du sous-secrétaire général de l'ONU, a abordé plusieurs points touchant à la situation actuelle de l'environnement, au niveau local et mondial. Tout en appelant à “une Algérie verte”, le docteur n'a pas caché son pessimisme. “Il y a de quoi l'être avec ce qu'on voit chez nous. Il suffit pour cela de se balader dans le pays pour en être convaincu par toutes les saletés qu'on rencontre." Il citera également le cas de l'eau. “Je viens de visiter Ghardaïa et là-bas on pompe l'eau des nappes phréatiques. Elles ne sont pas éternelles et la question se pose d'elle-même : jusqu'à quand ? Il faut prendre conscience que ce que nous avons fait jusqu'à maintenant ne peut plus durer.” Insistant sur la nécessité d'“éduquer les gens” sur l'urgence de protéger l'environnement, il n'hésitera pas à dire : “Il faut un éveil des consciences (…) et décoloniser les esprits.” Une évaluation alarmante que semblaient partager les nombreux présents. Qu'ils soient représentants d'associations écologiques, consultants ou anonymes médersiens, leurs interventions étaient encore plus pessimistes que celle du docteur Djoghlaf. Cependant, tous ont paru vouloir dépasser le stade des slogans et des discours creux pour arriver au “concret” et à la recherche de l'application de solutions palpables pour avoir une réelle politique écologique. Le “notre maison brûle” du conférencier, se référant aux derniers incendies de forêt, a fortement résonné dans la salle.
Soutenant l'importance de “réfléchir” en termes de “village planétaire”, le docteur Djoghlaf s'est longuement attardé sur son expérience et les programmes environnementaux appliqués dans plusieurs pays. Ne se contentant pas de diagnostics d'actualité, il s'attela à des projections géopolitiques. “On doit préparer les guerres de demain”, proclama-t-il avec gravité en affirmant qu'elles seront essentiellement écologiques. Il en donnera plusieurs prémices, tel ce qu'il a désigné par “le terrorisme écologique au Canada”, un pays qu'il connaît bien puisqu'il y réside depuis plusieurs années. Juste avant la clôture, une lycéenne a pris la parole. Se présentant comme “membre de la jeunesse qui est la majorité des Algériens”, elle déclara que dans son établissement, l'écologie est “très négligée” et “elle nous ennuie”, en précisant que “nous sommes pourtant tous conscients de son importance”. Visiblement “charmée” par le débat qu'elle a suivi, elle a lancé à la fin : “Je crois qu'il faut vraiment revoir notre programme éducatif !” Précoce ? Plutôt “témoin” réaliste.


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