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Les enseignements de la bataille de Badr trois raisons profondes
Phénomènes de société, communication et Coran
Publié dans Liberté le 07 - 09 - 2009

La bataille de Badr est célébrée chaque année en cette journée mémorable du 17 Ramadhan. C'est un événement qui marqua pour toujours l'histoire de la venue de l'islam. Les exégètes et les historiens spécialisés dans le domaine se mobilisent pour retracer dans les moindres détails le déroulement de cette bataille déséquilibrée qui a vu le groupe de croyants dirigés par le Prophète (prière et salut sur lui) en personne, faible numériquement et logistiquement, l'emporter de façon éclatante sur le groupe des Koraïchites mécréants, fort en nombre et en équipements. Le rapport des forces était de 300 combattants avec seulement 70 chevaux contre respectivement 1 000 et 300.
Il fallait qu'un miracle se produise pour que les premiers, décidés et disciplinés adeptes de la nouvelle religion monothéiste, sortent victorieux sur les seconds, venus comme dans une balade écraser leur ennemi juré qui avait blasphémé leurs divinités et qui commençait à devenir menaçant. Et le miracle se produisit au lieu-dit Badr, un point d'eau plus proche de Médine que de La Mecque sur la route commerciale vers le Moyen-Orient. Le Prophète (P. et S. sur lui) voulait intercepter une caravane koraïchite que dirigeait Abou Sofiane de retour vers La Mecque en représailles contre Koraïch qui avait spolié les biens et maisons des musulmans qui avaient émigré vers Médine, laissés à La Mecque. En vérité, la bataille de Badr est l'aboutissement d'un long processus et marque l'ouverture vers une deuxième étape menant au triomphe final.
Premièrement, en tant qu'aboutissement, il y a au moins trois raisons qui justifient cette guerre sainte. Il faut qu'en plusieurs endroits du Coran, l'évènement avait été prédit, dont notamment sourate Ed doukhane (les nuages) comme avertissement pour Koraïch, et bonne nouvelle pour le Prophète et les compagnons en évoquant la “Grande Prise”. Koraïch passa outre ces avertissements venant de Dieu et du Prophète. Il lui est reproché notamment trois manquements :
1. Sur le plan matériel, son ingratitude envers le Seigneur pour avoir profité de la cité prospère de La Mecque sans être reconnaissant en contrepartie. Pour rappel, Koraïch a hérité le commandement de la cité avec la défaite miraculeuse d'Abraha qui était du Yémen pour la détruire entièrement. On se rappelle la petite phrase du grand-père du Prophète, Abdou El-Moutalib, qui était sorti à la rencontre d'Abraha non pour le combattre, mais pour se mettre à l'écart, peut-être reconnaissant son incapacité, peut-être par intuition : “La Maison a son Seigneur qui la protège.” Dieu l'a protégé en envoyant une armée d'oiseaux sauvages sur Abraha en l'écrasant par des cailloux perçants et mortels. Cette victoire divine qui avait coïncidé avec la naissance du Prophète avait permis à La Mecque non seulement de reprendre sa place, mais elle connut une prospérité, une autorité et une renommée très grande dans la Péninsule et dans la région. Cela a donné lieu à la formation d'hommes très riches dont Abou Sofiane et El-Moughira qui employèrent leurs richesses pour soutenir le chef koraïchite Abou Djahl et combattre sans scrupules les croyants, généralement recrutés parmi les pauvres et les déshérités. Il y a une exception. Une poignée d'hommes et de femmes qui ont donné leur préférence et leur engagement indéfectible pour la cause de l'Islam dont la noble Khadidja, devenue la première femme du Prophète (P et S sur lui), Othmane Ben Affane et Abou Bakr, que Dieu les agrée tous. Rappelez-vous sourates El Fil et Koraïch en évoquant la sécurité contre la peur et la garantie de la nourriture.
2. Sur le plan spirituel, Koraïch en dehors de quelque 300 personnes qui ont prononcé leur croyance en treize ans à La Mecque et malgré la révélation soutenue de plus des deux tiers du Coran, Koraïch a été d'une animosité terrible envers le Prophète (P et S. sur lui). Que de menaces, que de souffrances, que de chantage, que de brimades, que de boycotts ont été subis par la minorité croyante. En face de cette attitude, le Prophète (P. et S. sur lui) a refusé d'implorer Dieu pour punir la cité pour son refus et son ingratitude comme des prophètes avant lui avaient fait. Il a préféré sa formule comme il l'a fait à Taïf : “Dieu fait en sorte qu'ils se dégagent de leurs entrailles ceux qui croient en Dieu et son Prophète.” Le Prophète (P. et S. sur lui), voyait loin et juste grâce à sa patience, son bon cœur et sa patience.
3. Sur le plan de l'émigration, Koraïch est responsable de l'éloignement des croyants de leur cité et de la spoliation de leurs biens. En apprenant l'accueil triomphal du Prophète (P. et S. sur lui) et la majorité de ses compagnons à Médine, Koraïch a redoublé de colère en portant sa haine contre la minorité des croyants restés à La Mecque et qui assuraient la surveillance des biens de ceux qui ont émigrés.
Ces trois facteurs et d'autres justifient l'engagement du Prophète (P. et S. sur lui) en consultation des deux groupes de musulmans, ceux qui ont émigré et ceux de Médine (ansars) à mener la bataille de Badr. Donc, on est loin d'une guerre de revanche, avec des buts d'ici-bas, mais bien d'une guerre juste et bien fondée, imposée aux croyants. Demain, la victoire est le début d'une nouvelle ère.


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