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Amnistie générale : Ksentini persiste et signe
Il estime que la réconciliation a besoin d'un nouveau souffle
Publié dans Liberté le 26 - 09 - 2009

Le président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion
des droits de l'Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, est un homme persévérant.
Invité jeudi au forum d'El Moudjahid, Me Ksentini est revenu à la charge sur la question de l'amnistie au profit des terroristes. Sa conviction profonde est que “l'amnistie est inévitable” car, explique-t-il, au regard des difficultés bureaucratiques auxquelles elle s'est heurtée, “la réconciliation nationale a besoin d'un second souffle”. Tout en réaffirmant ne parler qu'en son nom personnel,
Me Ksentini revendique le droit de donner son avis sur une question qui n'est pas un tabou. Et de préciser : “L'amnistie relève des seules attributions du président de la République. Il est l'initiateur de la réconciliation, il lui appartient exclusivement de décider du principe de l'amnistie générale.” “C'est une décision éminemment politique. L'objectif essentiel est de ramener la paix civile définitive dans ce pays”, a-t-il ajouté. De son point de vue, l'amnistie ne concernera que les terroristes qui, exige-t-il, doivent se rendre aux autorités “tous et en même temps”. “Nous sommes arrivés à une période où les terroristes doivent se soumettre ou se remettre. Ils ont perdu la partie et s'ils refusent de se rendre, ils n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes”, prévient-il. En évoquant la torture des Algériens dans les prisons libyennes,
Me Ksentini s'est défendu d'avoir porté la moindre accusation à
l'encontre du régime de Mouammar Al-Kadhafi.
“Personnellement, je n'ai pas dit que les prisonniers algériens sont torturés en Libye. Ce sont eux qui me l'ont dit. Si cette torture est effective, on ne peut que la déplorer, mais il n'est pas question de faire un procès aux autorités libyennes ou compromettre la libération des autres détenus. Je n'incrimine personne et je n'ai pas de leçons de morale à donner à nos frères libyens. Dès leur libération, la commission a envoyé un communiqué à l'APS pour remercier le président libyen pour son geste. Malheureusement, le communiqué n'a pas été publié”, explique-t-il, avant de lancer : “Je remercie publiquement le chef de l'Etat libyen d'avoir gracié nos compatriotes condamnés définitivement.”
Outré par le contenu du rapport évoquant l'existence de prisons secrètes en Algérie, Me Ksentini a assuré que de telles accusations relèvent de “l'affabulation la plus inadmissible” car, explique-t-il, les rédacteurs dudit rapport ne donnent aucune indication sur les gens qui y sont détenus. “On veut porter atteinte à l'image de l'Algérie pour des raisons politiques. On n'est pas dupe, on connaît ces pays. C'est inadmissible et cela participe à un sentiment d'inimitié à l'égard de l'Algérie”, fulmine-t-il.
Parlant des droits de l'Homme en Algérie, le président de la CNCPPDH reconnaît que “les résultats ne sont pas évidents”, mais précise que “les droits de l'Homme sont un combat qui ne cesse jamais”. Et d'ajouter : “Ma conviction est que l'Etat par vocation et par devoir est le défenseur le plus efficient des droits de l'Homme.”
En démocrate convaincu,
Me Ksentini ne voit aucun inconvénient à ceux que les ONG internationales visitent l'Algérie même s'il considère que “les droits de l'Homme en Algérie sont l'affaire des Algériens”. “Je n'ai aucun complexe vis-à-vis des ONG et je n'ai pas besoin de leur parrainage. Si elles veulent venir en Algérie, elles seront les bienvenues pour peu qu'elles reconnaissent leurs torts”, soutient-il. Evoquant le sujet de l'indépendance de l'institution qu'il préside,
Me Ksentini assure que celle-ci n'est pas “l'appendice de la présidence de la République”. “Nous sommes certes une institution rattachée à la Présidence, mais totalement indépendante sinon on ne servira strictement à rien. En mon âme et conscience, je n'ai jamais reçu la moindre directive de quelque partie que ce soit même du Président lui-même”, souligne-t-il. Toutefois, il s'est plaint que des ministres ne prennent même pas la peine de répondre aux sollicitations de sa commission. Avec le nouveau statut de Cncppdh, resterait-il à sa tête ? “Le problème ne se pose pas puisqu'il est évacué par le nouveau décret”, répond-il.
Arab CHIH


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