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Pour une transformation en dehors des mythes
La chronique de Abdelhakim Meziani
Publié dans Liberté le 10 - 10 - 2009

La Télévision algérienne réconcilie le peuple algérien avec un cinéma qui, s'il n'est pas en adéquation totale avec sa réalité, n'en reste pas moins une des expressions plus ou moins fidèles de pans importants de sa mémoire collective. Bien que réalisé dans le cadre de Casbah Films par le cinéaste italien Gillo Pontecorvo, la Bataille d'Alger en demeure la représentation la plus convaincante.
A y regarder de près, on s'aperçoit, en fait, que si beaucoup de films ont traité de la guerre, il en est très peu ayant réussi à proposer une réflexion à la hauteur des événements qui ont mené à des transformations radicales dans la société algérienne.
Coincé entre la fiction et la réalité, le film algérien n'a pratiquement jamais pu, ou su, c'est selon, faire œuvre historique. Ce qui n'a nullement empêché la représentation de la guerre de Libération nationale par l'image de donner à l'Algérie des films de qualité susceptibles de rivaliser avec la production cinématographique dominante au plan international.
Toutefois, certaines sources, fidèles en cela à Mostefa Lacheraf, ne cessent de faire remarquer que l'héroïsme dans sa conception individuelle fracassante et sa finalité souvent gratuite et romantique y occupe une place prépondérante. Cette veine, soutient l'un des plus éminents intellectuels algériens, a contribué à perpétuer un nationalisme anachronique qui détourne les gens des réalités nouvelles.
Tel ne semble pas être l'avis de l'universitaire tunisien Hédi Khelil qui soutient, pour sa part, qu'il faut reconnaître, cependant, à certains réalisateurs algériens leur détermination à faire figure de défricheurs et de réfractaires.
L'argumentaire en question trouve son prolongement en les préoccupations de certains cinéastes dont le champ d'intervention est déterminé par le rapport de leur pratique artistique au réalisme politique. Un réalisme grandement facilité par le déclenchement de la “révolution agraire”, le 8 novembre 1971, qui va permettre à ce moyen d'expression d'entrer dans une nouvelle phase que d'aucuns, allant vite en besogne, ont pompeusement baptisée “cinéma djidid” (cinéma nouveau). Ce qui est loin d'être approximatif. Très rares, en effet, sont les jeunes cinémas qui ont surgi avec une telle cohérence et une telle force.
Est-ce à dire, pour autant, que le signifié et le signifiant des œuvres produites dans ce cadre, cette approche nouvelle, soient en complète rupture avec la conception cinématographique dominante ?
Bien qu'il se distingue de celle-ci par le refus de toute falsification de l'histoire et le rejet de tout un arsenal de recettes dramatiques fondées sur une spectacularisation tapageuse, le “cinéma djidid” a cette tendance à évoquer complaisamment les fantasmes de son réalisateur, lorsqu'il ne procède pas d'une confusion provoquée le plus souvent par une interprétation déformée de la réalité nationale ou sociale.
A. M.


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