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L'Algérie a besoin de 1,5 million de PME
Entreprise
Publié dans Liberté le 31 - 10 - 2009

La mise en œuvre des réformes et la priorisation des décisions sont les deux principes sur lesquels doit s'appuyer la politique économique du pays.
L'Algérie a besoin d'au moins 1,5 million de petites et moyennes entreprises pour lutter d'une manière efficace contre le chômage et développer l'économie nationale. Près de 30 000 PME sont créées chaque année alors qu'entre 3 000 et 9 000 autres disparaissent annuellement. Les 420 000 existantes représentent ainsi un taux faible par rapport aux multiples besoins recensés dans le pays. C'est dire que les efforts consentis jusque-là par l'Etat restent insuffisants. Certes, il est enregistré de nos jours quelque 55 entreprises/100 000 habitants/an contre à peine 20 unités/100 000 habitants/an durant les années 1990.
Il n'en demeure pas moins que cette avancée ne pèse en rien devant les performances réalisées par les pays qui ont un même niveau de développement que l'Algérie. Au sein de ces nations, l'on dénombre 240 entreprises/100 000 habitants/an. Ce qui représente plus que le quadruple de la moyenne dans notre pays. Les raisons de cette contre-performance et les solutions à y apporter ont été les principales questions abordées au cours d'un rencontre organisée jeudi par le Cercle pour l'action et la réflexion autour de l'entreprise (Care) avec le soutien de la Fondation Friedrich Naumann. Abdelhak Lamiri, économiste, a développé le thème de l'opportunité d'un Small business act ou comment mettre la PME au cœur des politiques publiques.
L'animateur a mis l'accent dans son intervention sur la nécessité de l'ordonnancement des réformes. Le basculement d'une économie administrée à celle de marché, recommande, insiste M Lamiri, de prioriser les actions à entreprendre. Ainsi, pour lui, il est primordial de qualifier de prime abord la vision que l'on se fixe. Chaque pays, schématise-t-il, a un rêve, une grande ambition autour desquels toutes les énergies seront mobilisées. Il cite, à titre d'illustration, l'exemple de la Malaisie qui a pour objectif de devenir un pays développé en 2020. La deuxième priorité de M. Lamiri concerne les ressources humaines. Il parle essentiellement de recyclage de près d'une année dédié aux hauts cadres. “Une stratégie ne vaut rien s'il n'y a pas des personnes compétentes pour la développer”, avoue-t-il. Une meilleure architecture institutionnelle est l'autre condition avancée par l'économiste. Il s'agit de mettre en place les institutions adéquates et efficaces pour atteindre les objectifs tracés.
Abdelhak Lamiri qui est aussi président du groupe Insim, évoque par ailleurs, un problème de “sociologie politique”. Les politiciens devront, selon lui, s'occuper uniquement de la chose politique et laisser les aspects technico-économiques aux économistes et experts spécialisés. Car, ajoute-t-il, la “politique pollue les décisions économiques”. Plus explicite, il pense que sur des questions techniques, si le politique décide à la place de l'économiste, “cela donnera lieu à une économie surpolitisée et surbureaucratisée”. M. Lamiri estime que la solution réside aussi dans ce qu'il appelle une “ingénierie globale”. En termes plus clairs, c'est d'impliquer tous les ministères et autres institutions dans une stratégie commune et globale en engageant le pays entier dans une même direction. “Laisser le soin à chaque département ministériel de définir sa propre stratégie est une erreur et engendre une incohérence totale”, affirme le conférencier. Une concertation dense et permanente est en outre l'autre problématique soulevée par le président du groupe Insim. Et dans notre pays, une absence de dialogue flagrante est remarquée entre les différents acteurs politiques d'une part et économiques de l'autre. Le développement d'un tissu de PME passe aussi par la création de lobbies. Or, les diverses organisations et représentants des PME sont éparpillés. Ce qui a fait dire à M. Lamiri que le “processus de lobbying est plus faible que le processus syndical”. En ce qui concerne le Small Business Act, il est défini comme étant un instrument contenant un ensemble de principes et de mesures concrètes guidant la conception et la mise en œuvre des politiques publiques en vue de promouvoir un environnement juridique et administratif favorable aux PME.


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