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Pierrick Pedron : “Je me réjouis de jouer une deuxième fois à Alger”
EN CONCERT CE SOIR À 19H À LA SALLE EL MOUGGAR
Publié dans Liberté le 10 - 12 - 2009

Jazzman de talent dont la musique est située entre Pink Floyd et Oum Kaltoum, Pierrick Pedron est en tournée en Algérie avec son groupe pour un nouveau projet Omry, qui sera révélé, ce soir, au public algérois.
Liberté : Après deux concerts cette semaine à Constantine et à Tlemcen, vous animerez ce soir un concert à Alger. Parlez-nous de la formation Omry ? Comment ce projet a-t-il vu le jour ?
Pierrick Pedron : C'est une formation moins traditionnelle avec des influences. Je me suis inspiré de la chanteuse, de la diva arabe Oum Kaltoum, de ma culture jazz et de la culture pop (ma sœur écoutait Pink Floyd). C'est donc un mix de toutes ces influences-là. C'est un projet personnel qui s'appelle Omry. En fait, je me suis inspiré d'une des chansons d'Oum Kaltoum, Inta Omri, et je me suis permis de prendre une phrase et de faire des déclinaisons différentes. C'est autour de cette petite mélodie que s'organise le projet Omry.
On a défini votre musique comme étant entre Oum Kaltoum et Pink Floyd. Mais entre les deux, il y a une grande distance et un large champ musical…
C'est comme un triangle en fait : il y a la culture jazz, la culture arabe classique et le rock (et la pop aussi). C'est quelque chose de pas commun et je crois que ce qu'il y a de commun, c'est la musique. Donc, l'idée c'est de prendre tout cela et de faire une musique. Je n'ai pas envie de rester cantonné dans un style, même si je suis très influencé par le jazz des années 1950, les Jamie Parker et autres. Je voulais m'ouvrir à mes autres inspirations, en m'inspirant de la musique orientale. Ce n'est pas un album sous forme d'hommage à Oum Kaltoum. Je suis tombé amoureux de cette dame, comme on peut tomber de Maria Calas par exemple. Ce sont des chants uniques.
Comment avez-vous découvert Oum Kaltoum ?
J'ai eu de la chance, j'ai mes beaux-parents qui sont originaires d'Annaba. Et j'ai découvert Oum Kaltoum par hasard, dans un cadre familial, à la radio. C'est tout à fait par hasard.
Enta Omri, Oum Kaltoum, tous sont des éléments théoriques qui révèlent que c'est du jazz oriental.
Est-ce le cas ? En même temps, vous avez dit dans l'une de vos réponses que vous n'aimiez pas le cloisonnement…
Non, ce n'est pas du jazz oriental. Justement, c'est ce que je voulais éviter. J'ai pensé au fait mettre des instruments traditionnels arabes, mais je ne voulais pas de la connotation jazz oriental. D'ailleurs, quand on écoute ce projet, on n'a pas l'impression que c'est inspiré d'Oum Kaltoum. Je pense que la meilleure définition, c'est que chacun écoute et se fasse son propre jugement. Moi, j'ai beaucoup de difficultés à décrire ma musique.
Ce n'est pas votre première visite en Algérie. Vous êtes déjà venu et vous vous êtes produit à Alger. Ce passage a-t-il influencé votre musique ?
En fait, je connais déjà le public algérien, et j'avais réellement envie de revenir, surtout pour pouvoir rejouer devant le public algérois. Je suis d'ailleurs fan de ce public. Tous les voyages, toutes les prestations qu'on fait, la réaction du public participent au développement de notre musique. Ce sont des expériences fantastiques. C'est aussi une double expérience pour moi. Je me réjouis de jouer une deuxième fois à Alger.


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