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Les enfants, premières victimes
Les mariages religieux continuent à être conclus
Publié dans Liberté le 14 - 12 - 2009

Selon certains juristes, un nombre important de femmes se marient toujours uniquement avec la Fatiha, un mariage religieux qui consiste en la récitation de la sourate el-Fatiha en présence de deux témoins. Si ce mariage est admis par la religion musulmane, il reste non reconnu par la loi et peut entraîner généralement de graves conséquences pour la femme dont le mariage n'a pas été transcrit sur les registres de l'état civil et la victime reste avant tout l'enfant.
En effet, abusant de la confiance de certaines femmes ignorant le code de la famille, certains hommes proposent à leurs partenaires le mariage avec la Fatiha comme solution temporaire en attendant de régler certains problèmes. Entre-temps, la femme tombe enceinte et n'a d'autre solution que d'accoucher sous X parce qu'elle n'a ni acte de mariage ni livret de famille pour déclarer la naissance de l'enfant à l'état civil. Si certains hommes acceptent de déclarer ce dernier, d'autres prennent la fuite, s'estimant ne pas être obligé, en laissant derrière eux des innocents, victimes d'une société qui n'a pas su les protéger suffisamment.
Vu l'ampleur de ce phénomène, de nombreux juristes et associations de protection de l'enfant interpellent les autorités du pays et leur demandent de prendre les mesures adéquates concernant l'application du code de la famille.
Il est à rappeler qu'en décembre 2006, le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs a instruit les imams afin qu'ils ne célèbrent plus la cérémonie de la Fatiha dans le cas où l'acte de mariage ne leur est pas présenté, afin de protéger la femme et les enfants issus de ce mariage. Mais cette instruction n'est pas toujours appliquée.
Aujourd'hui, il est plus qu'urgent de tirer la sonnette d'alarme sur le nombre de mariages qui se concrétisent seulement avec la Fatiha et qui donnent naissance à des enfants qui seront livrés à eux-mêmes et accueillis par l'assistance publique. La femme et la famille doivent prendre conscience des risques qu'elles encourent en n'exigeant pas, en tout premier lieu, la déclaration du mariage à l'état civil, au niveau de la commune, avant sa consommation.


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