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sur d'autres chemins à tes côtés…
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 09 - 01 - 2010

RESUME : Un jour, elle prépare un dîner spécial et se fait toute belle. Elle veut surprendre son mari. Mais ce dernier rentre très tard. Elle pense à Nabil puis le rêve. Sa vie aurait été différente si des mains assassines ne le lui avaient pas pris. Bilel l'entend murmurer son prénom. Il la gifle, la tirant de son sommeil…
23eme partie
-Tu l'aimes encore ? l'interroge Bilel, alors qu'elle s'asseyait sur le bord du lit. Dis !
- Il ne peut y avoir une question d'amour entre lui et moi puisqu'il n'est plus de ce monde, répond-elle tout en essuyant ses larmes et en passant la main sur sa joue brûlante. Je ne vois pas pourquoi tu m'as frappée ! Je n'ai rien fait de mal !
- Tu le rêvais. Tu lui disais des choses…
- Je te rappelle que c'est …un rêve ! Je n'étais pas maîtresse de la situation, c'est un rêve, pas plus !
- Tu devais m'en vouloir pour l'appeler dans tes rêves ! lâche-t-il. Qu'est-ce qui ne te plaît pas ? Qu'est-ce que tu me caches ?
- Rien… comme tu le remarques, je m'étais faite belle, répond-elle. C'était pour quelqu'un de vivant, quelqu'un qui me verrait, me toucherait. Tu me fais de la peine, tu ne me fais pas confiance ! Cela ne te suffit pas de m'isoler du monde ?
- Comment pourrais-je te faire confiance ? Quand, même dans tes rêves, tu me trahis !
- Bilel, tu exagères !
En le regardant, elle voit qu'il est très sérieux. Ce qu'il dit, il le pense réellement.
- Nabil appartient au passé. De mon vivant, je n'aimerais que toi ! Tu es tout ce que j'ai ! Sans toi, ajoute Mélissa, je ne suis rien ! Est-ce que tu peux le comprendre ?
- Je comprends, soupire-t-il, qu'il a toujours une place dans ton cœur !
- Il n'est qu'un souvenir ! crie-t-elle. Ce n'est pas de ma faute si de son vivant, il ne m'a jamais fait de peine ! C'est vrai, il a toujours refusé de passer son service national, c'était l'unique sujet qui provoquait des querelles entre nous, sinon, les scènes de jalousie nous n'en avions jamais !
- Il ne t'aimait pas alors ! dit-il sèchement. Moi, tant que je t'aimerais, personne ne t'approchera !
- Mais je suis seule et je suis à toi, Bilel.
- Tu le seras toujours, l'avertit-il. Même si dans tes rêves, tu ne le voudras plus ! Je t'aime plus que tout ! Je ne te pardonnerais jamais de me trahir.
- Mais je n'ai rien fait !
Mais Bilel ne l'écoute pas. Il n'entend que son cœur qui lui conseille de toujours l'enfermer pour être sûr qu'elle ne le quittera pas. Il l'aimait réellement plus que tout et ne voulait pas la perdre.
Le jeune homme est parfois jaloux quand elle parle de ses parents, lui confiant les meilleurs souvenirs, les durs moments de la vie où les liens de famille sont plus consolidés que jamais, lui disant combien ils lui manquent.
Depuis cette nuit où ils se sont querellés, Mélissa a beaucoup changé. Bilel l'a blessée à plusieurs reprises. Il le sait et fait comme si cet épisode appartenait au passé.
Pour lui prouver qu'il l'aime même si elle le boude, il continue à lui offrir de beaux dessous, des bijoux, des romans et des magazines pour tromper l'ennui.
La jeune femme a encore si mal qu'elle n'arrive pas à lui pardonner. Elle aimerait bien reprendre une vie normale avec lui mais c'est plus fort qu'elle.
Elle doit faire un effort pour lui parler, s'occuper de lui, partager son lit alors qu'elle meurt d'envie d'être ailleurs que dans ses bras.
- Mon visa va bientôt expirer, lui dit-elle un soir. Il faut songer à ce qu'on s'organise pour le départ. Penses-tu pouvoir avoir un congé prochainement ?
- Je ne sais pas.
- Il faut que je parle à papa et à maman, ils doivent être inquiets. Dis, pourquoi est-ce toujours en dérangement ? Aurais-tu oublié de contacter le service qui s'en charge ? demande-t-elle.
- Je les ai appelé deux fois, sûrement qu'ils sont dépassés. Je vais les appeler demain pour les relancer, promet-il. Et puis, tes parents vont bien. Je leur ai parlé à deux ou trois reprises.
- C'est toi qui leur as parlé ! rétorque-t-elle. Pas moi ! J'aimerais bien les entendre !
- Pourquoi ne leur écris-tu pas ? propose Bilel, en attendant d'avoir de nouveau le téléphone à la maison.
Mélissa hausse les épaules et avant de se mettre au lit, elle écrit une lettre à ses parents. Elle ne leur raconte rien des problèmes qu'elle est en train de vivre dans son mariage. Ses parents se feraient du mauvais sang pour elle sans pouvoir faire quelque chose pour elle. Sa mère risquait d'en mourir. Alors, autant qu'elle ne sache pas.
L'unique solution pour échapper à Bilel était de retourner au pays. Là, elle ferait tout annuler. Actuellement, elle ne pouvait pas lui déclarer la guerre alors qu'elle était à sa merci. Elle avait compris qu'il avait un problème psychologique.
Après avoir bien réfléchi, elle a décidé de ne pas provoquer les querelles. Il est évident qu'il a senti qu'elle a commencé à lui glisser des doigts.
En le provoquant, elle craint de réveiller le démon qui sommeille en lui, qu'il ne se mette à la battre. Elle ne veut pas lui donner cette occasion.
Trois semaines après l'envoi de la lettre à ses parents, Mélissa se voit remettre une lettre par son mari dès qu'il est de retour de son travail. Dans son cœur, tout en lisant la lettre, l'espoir est de retour.
Seulement elle ignore encore beaucoup de choses sur Bilel, de quoi il peut être capable, quand il sent qu'on cherche à le surpasser.
A. K.
(À suivre)


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