L'on apprend de sources crédibles que le célèbre comédien et auteur-compositeur Gream Allwright se produira à Tizi-Ouzou à l'occasion du Festival national du film amazigh, qui aura lieu du 15 au 20 mars prochain. Cela en plus des autres surprises prévues pas le staff organisationnel. Né le 7 novembre 1926 à Lyall Bay, en Nouvelle-Zélande, Gream Allwright a chanté à Alger, à l'Atlas et à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, en 1987, Buvons encore, Diamant dans la mine, Dommage… Fils de musicien et d'une mère qui chantait “avec une voix de soprano”, il les accompagnait dans les hôpitaux et les églises où ils se produisaient. Au collège, il commença à jouer au bugle. Vers 15 ans, il tâta de la comédie. Homme d'une grande expérience dans la vie, puisqu'il fera plusieurs métiers, comme fermier, ouvrier et même mousse dans un bateau, il découvre la lutte des classes ; mais il est toujours heureux de son enfance, comme il le dit souvent. Aussi dans le monde artistique, il ne cesse de répéter : “A mon sens, dans la chanson et comme dans toute forme d'expression artistique, l'important est ce que l'autre entend. Parfois, en écoutant mes chansons enregistrées, je deviens l'autre et non sans douleur, je ne cesse de comprendre et d'entendre d'autres choses que ce que je croyais y mettre au départ.” Il donne un sens particulier à son œuvre où se mêlent l'amour et la générosité, tout ce qu'il découvre à chaque horizon de son existence. L'un de ses titres, Qu'as-tu appris à l'école mon fils ? fut traduit en arabe populaire par le groupe Debza.