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La “horde sauvage” d'Oued Nil démantelée
Elle écumait la région d'Annaba depuis plus d'une décennie
Publié dans Liberté le 01 - 02 - 2010

La bande au sinistre palmarès avait, en effet, défrayé la chronique locale à Annaba en imposant un climat de terreur sur le tronçon Annaba-Berrahal.
La bande de malfrats la plus coriace et la plus impitoyable de la localité de Oued Nil, relevant de la daïra d'El-Bouni (Annaba), vient de tomber dans les mailles du filet des services de sécurité, au grand soulagement de la population locale et surtout des usagers de la voie à grande circulation reliant le chef-lieu à la daïra de Berrahal, 30 km à l'ouest de la wilaya.
Seul le chef de cette bande, un ancien élément du GIA, plus connu sous le sobriquet de “Djidjli”, demeure toujours en cavale, a-t-on appris lors du point de presse animé en fin de semaine dernière par le commandant du groupement de la wilaya de Annaba, le lieutenant-colonel Baârour Sahraoui.
Composé d'une trentaine d'individus, pour la plupart des repris de justice, ce réseau, ramifié comme une véritable organisation criminelle, s'était spécialisé dans le vol et l'agression caractérisée à l'arme blanche, révèle cet officier en se félicitant de ce coup de filet. La bande au sinistre palmarès avait, en effet, défrayé la chronique locale à Annaba en imposant un climat de terreur sur le tronçon Annaba-Berrahal.
Ceci tant par le nombre que par la sauvagerie de ses méfaits commis principalement aux environs immédiats de Oued Nil. Si l'on se réfère au nombre de plaintes enregistrées chaque année, plus d'une centaine déposées par les victimes de ce groupe dirigé d'une main de fer par ce jeune délinquant islamiste, on comprend pourquoi les riverains ont qualifié cette bande de “horde sauvage”. D'ailleurs, quelques heures seulement après leur arrestation, de nombreuses victimes ont identifié formellement leurs bourreaux, abrutis pour la plupart par la drogue et l'alcool, selon le témoignage de la majorité des malheureuses victimes, indique la Gendarmerie nationale. Toujours selon cette même source, leur terrain de chasse est la forêt de Oued Zied et celle menant en direction de Hdjar-Eddis et les usagers
de la route Annaba-Berrahal seraient leurs proies préférées, précise-t-on.
Pour obliger les routiers à s'arrêter, les malfrats barraient la voie à l'aide de pierres et de troncs d'arbre, selon les enquêteurs, qui affirment, par ailleurs, qu'à Oued Nil, ce sont plusieurs bandes de voyous dépendantes l'une de l'autre qui activent au grand jour. Les victimes, obligées de stationner sur le bord de la route, en raison des barricades posées sur la chaussée, tombaient dans les guet-apens minutieusement préparés par les dangereux malfaiteurs. Des citoyens, témoins oculaires des exactions de cette horde sauvage, le plus souvent armée de couteaux et autres gourdins, voire de fusils harpons, rapportent que les brigands s'attaquaient violemment à leurs victimes, avant de les dépouiller de leurs biens les plus précieux.
Ainsi, plusieurs personnes, dont certaines d'entre elles n'avaient même pas osé résister à leurs bourreaux, ont été cependant blessées à l'arme blanche, avant d'être délestées de leurs téléphones portables, bijoux, argent, vêtements, y compris les roues de secours de leurs véhicules. “Les agressions des usagers qui ont l'imprudence de marquer un arrêt dans les alentours de Oued-Nil sont monnaie courante, et ce, depuis des années. Ici, ce n'est pas à une bande de voyous qui sème la panique et l'effroi que nous avons affaire, mais plutôt à des réseaux bien structurés. Si les autorités locales veulent mettre un tant soit peu un terme à cette situation de terreur et de violence aveugle, il faudra peut-être que l'on réfléchisse à l'installation en urgence, au moins au niveau de cette zone, de deux brigades de la Gendarmerie nationale”, souhaitent les chauffeurs de taxi exerçant sur cette ligne ainsi que les habitants de cette agglomération, qui était il n'y a pas si longtemps le principal pourvoyeur des groupes terroristes écumant les hauteurs boisées de la région de Oued-Zied, rappellent nos interlocuteurs.
Sur le tronçon Kherrazza-Oued-Nil, des “descentes furtives” ont été exécutées à maintes reprises depuis l'ouverture de la récente saison estivale par les membres de ces bandes et au cours desquelles des usagers ont été agressés, rackettés et leurs véhicules endommagés. “Désarmé et sans défense, tu n'as d'autre choix que de payer la dîme, sinon tu risques gros”, se désole l'une des victimes.
Dans le but de mieux sécuriser la région tout entière allant de Kherraza à Oued Zied, en passant par Seroual, Oued Nil, le lieutenant-colonel Baarour a tenu a préciser que la Gendarmerie nationale soucieuse de la situation a mis en place un important dispositif afin de freiner l'évolution de la criminalité, en général, par l'ouverture de brigades dans les zones semi-rurales dites sensibles.


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