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Bréves du Centre
Publié dans Liberté le 17 - 02 - 2010

Des citoyens coupent la RN28 à Belaïba (M'sila) Non au nouveau code de la route
Les habitants de la commune de Belaïba, à 68 km du chef-lieu de la wilaya de M'sila ont coupé avant-hier, au environ de 14h30 la RN 28, reliant la commune de Belaïba à Barika (Batna). Des pierres, des gourdins et des pneus brûlés ont été utilisés par les manifestants qui ont perturbé la circulation routière. L'application sans réserves du nouveau code de la route en étant la cause, ces citoyens étaient, disent-ils, dans l'obligation de recourir à ce mode d'expression. Les autorités locales (P/APC et chef de daïra) se sont déplacées sur les lieux mais la situation est toujours tendue et la circulation est toujours coupée. Les automobilistes, sur ce tronçon M'sila-Barika-Biskra, sont obligés de prendre leur mal en patience.
Chabane BOUARISSA
15e anniversaire du décès de Rachid Mimouni Sa ville natale se souvient du romancier
La commémoration du 15e anniversaire de la mort du romancier Rachid Mimouni a été célébrée avant-hier, à Boumerdès en présence de nombreux écrivains et amis de l'écrivain parmi lesquels on cite le Dr Z'hour Ounissi, Abdelhamid Bourayou, Mohamed Mouagal, Djillali Khellas, Zerrad Djennat et Abderrachid Nour entre autres. Un programme riche et varié qui va durer deux jours a été préparé par la direction de la culture de la wilaya de Boumerdès notamment un colloque d'expression française qui sera animé par les amis du romancier. Le coup d'envoi de ce colloque a été donné avant-hier par le wali de Boumerdès qui a saisi l'occasion d'honorer des personnages de la culture tels que Zineb Laouadj et Habib Ayoub, deux écrivains originaires de Dellys mais aussi le romancier Abdelhamid Bouderba natif de Bordj-Ménaïel ; celui-ci avait reçu dernièrement le prix 2009 “du chahid Ali Maâchi” organisé par le ministère de la Culture sous l'égide du président de la République. À noter que des pièces théâtrales seront présentées au public et une exposition-photos retraçant le parcours de l'écrivain a été inaugurée avant-hier dans la salle qui porte son nom. Rachid Mimouni est honoré, à titre posthume, chaque année à Boumerdès d'où il est originaire. Issu d'une famille modeste de paysans, Rachid est fils unique et avant de s'engager dans la littérature, il a exercé au sein de l'Inped comme assistant de recherche où il obtient une bourse d'une année à l'Ecole des hautes études commerciales de Montréal au Canada où il termine sa postgraduation. Il est revenu en Algérie en 1976 où il a enseigné à la faculté d'Alger pour ensuite s'exiler au Maroc. Il est mort le 12 février 1995 dans un hôpital de la banlieue parisienne à la suite d'une longue maladie. Parmi les œuvres de Rachid Mimouni les plus marquantes on cite le Fleuve détourné (1982), Tombèza (1984) et De la Barbarie en général et de l'intégrisme en particulier (1992), Une peine à vivre (1993), Le printemps n'en sera que plus beau, (1988) et La malédiction (1999).
M. T.


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