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“Le bonheur à portée de main”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2010

RESUME : Lydia ne sort pas pendant trois jours. Houria appelle la police. Zoubir est embarqué par les policiers. Lydia est persuadée que cela lui servira de leçon. Quand elle tombe sur lui en fin de journée, elle ose passer devant lui. Il en profite pour la suivre dans la cage d'escalier et la frappe avec rage…
31eme partie
Tous ont accouru à ses cris. Les hommes gardent Zoubir, en attendant l'arrivée de la police. Quant aux femmes, elles sont montées chez Houria pour prendre des nouvelles de Lydia qui est méconnaissable. Elles poussent des cris d'horreur et font des commentaires sur les fiancés jaloux et sur l'insécurité du quartier. Houria est dans tous ses états ne supportant pas de voir sa nièce aussi amochée. Même si un voisin vient de proposer de l'emmener aux urgences, elle décide d'attendre l'arrivée de la police pour qu'ils constatent d'eux-mêmes l'état dans lequel l'a mis Zoubir. Une voiture de patrouille de police s'arrête devant le bâtiment où se sont réunis les voisins. L'un des agents monte voir Lydia et appelle une ambulance d'urgence. Lydia n'a pas besoin de raconter ce qui lui est arrivé, ses blessures, ses lèvres et ses yeux tuméfiés parlent pour elle.
Elle a du mal à respirer. Elle a reçu des coups à la poitrine, aux jambes. Des marques sont apparentes sur ses bras.
- Pourquoi l'ont ils relâché maintenant ? demande Houria au policier. J'avais dit à vos collègues qu'il est dangereux.
- Ils n'avaient rien contre lui. Maintenant qu'il a agressé votre fille, répond l'agent, si vous portez plainte, il sera arrêté et traduit en justice.
- Demain, nous irons porter plainte, dit Houria. Je veux qu'il paye pour ce qu'il a fait à ma nièce.
La sirène d'une ambulance leur parvient. Un médecin et une infirmière montent. Ils lui donnent les premiers soins et comme elle se plaint de douleurs aux côtes et qu'elle respire difficilement, ils l'emmènent à l'hôpital. Elle y passera des radios et ils constateront qu'elle a deux côtes fêlées.
Elle rentrera avec un traitement à suivre durant un mois. Et un certificat médical d'incapacité pour la même durée. Le médecin lui a ordonné de garder le lit.
Lydia ne se fera pas prier. Elle restera clouée au lit pendant plusieurs jours. Sa tante a porté plainte et confié l'affaire à un avocat.
Kamélia, qui a été mise au courant, est soulagée d'apprendre qu'elle s'en soit sortie indemne de l'agression. Elle positive la situation.
- Il aurait pu te tuer, lui dit-elle. Tu as de la chance qu'il n'ait pas pris de couteau.
- Oui, c'est peut-être une chance ?
- Si, tu as eu beaucoup de chance. Moins que moi, quand j'ai dit à Samir que tout est fini entre nous, je n'ai eu qu'à raccrocher et à changer de numéro de téléphone. Impossible pour lui de m'attendre dehors et de me frapper.
- Touche du bois, dit Lydia.
- Que comptes-tu faire après ce repos forcé ?
- Reprendre mes cours.
Lydia n'en dit pas long sur ses projets. Souhila est venue lui rendre visite et lui a appris qu'elle lui a trouvé où habiter.
- C'est une amie de maman. Elle loue des chambres et c'est juste à côté de ton futur travail.
Lydia regrette de ne pas avoir fini son stage et craint que cela pose un problème.
Mais Souhila la rassure.
- Tu apprendras sur le tas. Il te suffira d'être observatrice et de bien m'écouter.
Plus que jamais, elle est décidée à partir. Elle ne veut plus jamais avoir affaire à Zoubir. Et puis, elle a d'autres raisons de partir, de s'éloigner de la famille et du quartier. Houria est intriguée que Samir ne soit jamais venu. Elle n'est pas encore au courant de leur rupture. Quand elle le saura, elle voudra savoir pourquoi. Lydia tient à être aussi loin que possible, sachant qu'elle en est responsable.
A. K.
(À suivre)


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