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Les raisons qui ont affaibli le GSPC dans le Sahel
Une étude de l'institut Thomas-More révèle
Publié dans Liberté le 17 - 04 - 2010

Le rapport, rendu public mercredi dernier à Bruxelles, estime que la région constitue une menace pour l'Afrique, l'Europe et les USA.
L'institut européen Thomas-More, dont le siège est basé à Bruxelles, vient de rendre publique une étude sur l'évolution du terrorisme dans la région du Sahel. Intitulée “Pour une sécurité durable au Maghreb, une chance pour la région, un engagement pour l'Union européenne”, l'étude a été débattue, mercredi dernier, lors d'une conférence à Bruxelles.
De prime abord, l'étude relève un net recul de l'activité du GSPC ces dernières années grâce aux “actions efficaces du gouvernement algérien dans la lutte antiterrorisme”. Elle indique que la région du Sahel sert de base de repli pour les terroristes et aussi pour les trafiquants. L'institut Thomas-More, qui est un centre de réflexion et d'influence européen indépendant, créé en 2003, affirme que l'établissement d'une zone de repli pour les terroristes au Sahel ne menace pas seulement la sécurité de toute l'Afrique du Nord, “mais aussi de l'Europe et des Etats-Unis, dont les intérêts sont les cibles privilégiées des terroristes”. Le désert sahélien abrite tous genres de trafics et sert de base de repli pour les groupes terroristes. Ce qui nécessite une coopération entre les pays de la région en affirmant que “la lutte contre l'insécurité dans la région passe par la reprise en main du désert sahélien par les Etats maghrébins pour rendre plus efficace la stratégie de lutte”. Il faut savoir que les Etats de la région ont progressivement développé un arsenal pour lutter contre l'immigration clandestine en provenance d'Afrique subsaharienne.
L'étude voit dans la coopération entre Etats et le partenariat euromaghrébin une des clés de la “sécurité durable” dans la région.
L'ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, Amar Bendjama, qui a représenté l'Algérie dans ce débat, a déclaré dans son intervention qu'il “ne faut pas exagérer la menace terroriste, les membres du GSPC sont peu nombreux. Le problème, c'est l'immensité du désert peu contrôlé par des Etats affaiblis”. Amar Bendjama estime que l'Union européenne a également un rôle à jouer. “L'Europe peut aider les Etats de la région en octroyant les moyens de communication et des renseignements grâce à ses satellites”, a-t-il déclaré.
Dans ce même contexte, le rapport fait remarquer que la difficulté à contrôler le désert n'est, cependant, pas le “seul obstacle” dans la lutte contre la criminalité au Maghreb, mais “le manque de coopération entre les Etats, parfois en proie eux-mêmes à des conflits frontaliers”, citant l'Algérie et le Maroc.
L'étude n'a pas manqué de parler de la connexion entre la criminalité, les actions terroristes et les trafics de tous genres dans la région du Sahel. Le GSPC a profité de l'immensité du désert sahélien, qui s'étend de l'Atlantique à la mer Rouge, pour en faire un “refuge à la fois physique et financier”, souligne un expert marocain qui a ajouté que le désert du Sahel permet aux terroristes de financer leurs activités, via toutes sortes de trafics : prises d'otage et demandes de rançon, voitures, cigarettes, denrées alimentaires subventionnées par les Etats puis détournées, mais aussi pétrole et armes de guerre.
Les rédacteurs du rapport ont enregistré un recul dans le déploiement du groupe terroriste, à savoir le GSPC dans le Maghreb, une situation due, selon eux, à quatre raisons principales. “L'islam maghrébin traditionnellement modéré constitue un rempart culturel et religieux à la montée du radicalisme, les actions du gouvernement algérien se sont révélées globalement efficaces dans la lutte antiterroriste, les attaques d'Al-Qaïda contre les sunnites en Irak ont largement terni l'image du mouvement au Maghreb et, enfin, les actions du GSPC, notamment les attentats-suicides”, ont été à l'origine de la faiblesse de la stratégie des terroristes qui n'ont pas pu recruter au sein des couches populaires. En affirmant qu'après une explosion de violences entre 2001 et 2008, culminant avec l'apparition d'attentats-suicides jusqu'alors inconnus dans la région, le rapport conclut que l'année 2008-2009 a marqué une rupture dans le déploiement du GSPC.


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