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Le 7e art africain face au défi de la modernité
AVANT-PREMIERE DU DOCUMENTAIRE, “L'AFRIQUE FAIT SON CINEMA”, DE HADJ MOHAMED FITAS
Publié dans Liberté le 08 - 05 - 2010

La filmothèque Mohamed Zinet (Riadh El-Feth) a abrité mercredi passé, la projection en avant-première du documentaire, L'Afrique fait son cinéma à Alger de Hadj Mohamed Fitas.
D'une durée de 65 minutes, L'Afrique fait son cinéma à Alger s'intéresse au festival du cinéma qui s'est tenu en juillet dernier lors du 2e Festival culturel panafricain, qui a réconcilié l'Algérie avec l'Afrique. Le docu replonge le spectateur dans l'ambiance du Panaf, qui revoit non sans nostalgie, les personnalités cinématographiques africaines, présentes pour ce grand évènement, organisé pour la deuxième fois en Algérie.
Ce film s'articule autour de témoignages de réalisateurs et cinéastes d'Afrique ou de la diaspora, notamment William Klein, le réalisateur du mythique documentaire 1er Festival culturel panafricain ; Fatma-Zohra Zamoum, qui très émue, a évoqué Sembene Ousmane, qu'elle n'a jamais rencontré mais à qui elle a souhaité rendre hommage ; Khaled Benaïssa, qui fait partie de la jeune génération de cinéastes algériens portés par des questionnements divers sur la société algérienne et ses mutations ; Nouri Bouzid qui a affirmé que son film Making of lui a offert une seconde naissance artistique ; ou encore Lyazid Khodja qui a résumé les grandes lignes du colloque sur le cinéma.
Nous avons également eu droit aux témoignages et autres interventions de François Woukouache, Sediki Bakaba, Abdoulaye Ascofare, Régina Fanta Nacro et Brahim Tsaki. Et il y a aussi l'interview qu'a réalisée Hadj Mohamed Fitas avec la star hollywoodienne, Danny Glover, qui s'est lancé dans la production depuis quelques années et qui croit fermement que l'Afrique dispose de potentialités énormes. Il suffit de trouver des financements en Afrique et tenter de procéder à des échanges Sud-Sud, à l'intérieur du continent donc. Danny Glover a estimé que le plus important dans un film, ce sont les comédiens. Il a également évoqué l'expérience du grand Spike Lee avec Denzel Washington et Wesley Snipes : deux acteurs qu'il a ramené du théâtre et qui sont devenus des valeurs sures du cinéma mondial. “Un film avec Denzel Washington est un succès assuré”, a-t-il ajouté. Après avoir montré les principaux thèmes qui intéressent les cinéastes africains, notamment les conflits fratricides, l'esclavage, l'inertie, les mariages mixtes et les amours interdits, le réalisateur s'est intéressé au thème qui intéresse et inspire le plus ces cinéastes : la colonisation. Il a donc entamé son docu par des séquences du chef-d'œuvre, le Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar Hamina. Une manière de rappeler que le cinéma, à l'instar des autres champs artistiques, a toujours été inscrit et ancré dans le contexte. Et la lutte des peuples d'Afrique pour la libération de leurs terres, a été le centre d'intérêt des cinéastes. Aujourd'hui, l'Afrique n'est pas tout à fait sortie du colonialisme et les Africains cultivent des complexes divers par rapport à l'ex-colonisateur. Toutefois, le véritable pari de l'Afrique est le passage à la modernité, et l'échange entre les Africains, qui sont dans le fond, pas tout à fait différents les uns des autres. Le réalisateur semble dire que les Africains rêvent d'une vie meilleure et espèrent. Alors pourquoi ne pas joindre les efforts et travailler ensemble dans la (re)construction de l'Afrique. Par ailleurs, ce documentaire, qui n'a bénéficié d'aucune aide à la production, ni d'un sponsor, est une œuvre complète, intéressante et avec un propos pertinent et très actuel : le cinéma africain face au défi de la modernité. Mais pour qu'il y ait un cinéma africain, il faut qu'il y ait coopération, partenariat, coproduction… Peut-être que les assises du cinéma, prévues pour la fin de l'année en cours, pourront structurer tout cela.


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