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Abdenour Hochiche : “Des vocations sont nées à partir de ces rencontres”
L'ASSOCIATION “PROJECT'HEURTS” QU'IL PRESIDE, ORGANISE LES 8es RENCONTRES CINEMATOGRAPHIQUES DE BEJAIA
Publié dans Liberté le 09 - 05 - 2010

Il évoque le programme ainsi que les grandes lignes de la huitième édition des Rencontres cinématographiques de Béjaïa, prévue du 29 mai au 4 juin 2010.
Liberté : Les Rencontres cinématographiques de Béjaïa atteignent leur 8e édition. Quelles sont les spécificités de cette nouvelle édition, d'autant que le point fort de cet événement est la rencontre ?
Abdenour Hochiche : Les Rencontres cinématographiques de Béjaïa sont devenues un rendez-vous annuel pour les passionnés du cinéma. Notre démarche depuis la première édition est de favoriser l'esprit de rencontre, de débat et de réflexion autour du cinéma. Aujourd'hui, nous constatons avec plaisir et bonheur que notre démarche commence à porter ses fruits. Béjaïa, pendant cette semaine, sera une plateforme d'échange. Nous allons permettre à notre public de suivre des films, d'assister à des débats, de rencontrer des réalisateurs et autres professionnels du cinéma. Les rencontres cinématographiques de Béjaïa se caractérisent aussi par leurs aspects pédagogiques, ainsi notre atelier “Côté courts” de réécriture de scénarios continue son bonhomme de chemin, il se fera pour la troisième année consécutive. Il est aussi utile de rappeler qu'on aura des activités annexes telles la leçon de cinéma.
Quel est le programme de cette nouvelle édition ?
Cette année encore, nous allons recevoir des professionnels du cinéma, des réalisateurs en premier lieu, Bahloul pour son dernier film Voyage à Alger, Mounès Khemmar pour son dernier court Le dernier passager, un réalisateur mauritano-français pour un documentaire sur l'histoire de l'immigration en France, Fatma Zohra Zamoum viendra présenter son film Z'har, Omar Zamoum sera avec nous pour présenter La corde : un court métrage dont le scénario a été réécrit lors de la première édition de notre atelier de réécriture de scénario Côté courts. Nous aurons aussi des réalisateurs belges puisque cette année nous allons consacrer une journée entière au cinéma belge, une programmation du cinéma palestinien et d'autres films encore. Des critiques de cinéma vont animer une table ronde sur la question de la critique cinématographique.
Vous avez initié depuis trois ans l'atelier Côté courts. Une excellente initiative et un moyen d'expression par le cinéma pour les jeunes…
Effectivement l'atelier de réécriture de scénario de court métrage Côté courts, que nous avons initié il ya trois ans, est voulu comme une opportunité offerte aux jeunes qui veulent travailler leurs scénarios avec des professionnels de la trempe de Jean- Pierre Morillon, Stéphanie Barracand et Tahar Chikhaoui. Cet atelier s'inscrit dans la logique des rencontres cinématographiques de Béjaïa et de son aspect pédagogique important. Nous avons lancé un appel à candidatures le 15 mars et la date limite est le 15 mai, nous espérons recevoir beaucoup de candidatures afin de sélectionner quatre scénarios à retravailler pendant la semaine des rencontres.
Cet atelier bénéficie du parrainage du cinéaste Tariq Teguia. Comment s'est faite cette collaboration ?
Tariq Teguia nous a fait la gentillesse d'accepter d'être parrain de l'atelier pour cette année. Il faut dire qu'avant d'être le parrain, Tariq a toujours répondu présent pour les rencontres de Béjaïa, il est venu par deux fois présenter ses films et il revient cette fois-ci pour être le parrain de cet atelier. Notre démarche est de permettre aux stagiaires qui vont être dans cet atelier de discuter et de rencontrer un réalisateur qui a déjà réalisé des courts métrages avant de faire des longs avec la réussite et le succès que vous connaissez.
Les Rencontres s'intéressent au cinéma du Maghreb ainsi qu'aux réalisateurs issus de l'émigration. Pourquoi cet intérêt pour eux ?
Le cinéma interroge et s'interroge. Le cinéma interroge son environnement et de ce fait puise ses questionnements dans les cultures et sociétés dans lesquelles il se meut, le cinéma fait par des réalisateurs français ou européens d'origines maghrébines est très significatif à cet égard, puisqu'il puise ses questionnements dans la double culture qui caractérise ce métissage culturel qui est une énorme manne de création. Le cinéma s'interroge aussi puisque aujourd'hui les formes et les expressions cinématographiques connaissent un renouveau très important à voir et à disséquer.
Vous êtes à la tête de l'association Project'heurts, initiatrice et organisatrice de ces Rencontres. Après sept éditions, est-ce que votre bilan est positif ou négatif ?
Si nous continuons cette aventure, c'est parce qu'il ya des échos très favorables.
Le public n'a de cesse de nous suivre, des vocations sont nées à partir de ces rencontres, des anciens cinéphiles sont revenus à l'occasion de notre manifestation, autant de signaux encourageants, néanmoins une hirondelle ne fait pas le printemps, nous espérons faire partie d'un essaim d'hirondelles qui ferait le printemps du cinéma algérien et du cinéma en Algérie.


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