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Seul le secteur de l'énergie
Investissements directs étrangers en Algérie
Publié dans Liberté le 23 - 05 - 2010

Hormis le secteur de l'énergie, les autres secteurs de l'économie algérienne attirent peu de capitaux étrangers.
Anima, une plate-forme multipays de développement économique de la Méditerranée, un réseau qui réunit plus de 70 agences gouvernementales et réseaux internationaux du pourtour méditerranéen, évoque, dans son dernier rapport sur les Investissements directs étrangers et partenariats vers les pays MED en 2009, “une heureuse surprise” en termes de volume d'investissement direct étranger, reçu par l'Algérie
en 2009.
L'adoption en 2008 de mesures contraignantes pour les investisseurs étrangers pouvait laisser
présager un ralentissement des IDE vers l'Algérie. Ces mesures prévoient notamment la généralisation du partenariat avec l'obligation pour un investisseur étranger de s'associer à un partenaire algérien à hauteur de 51% du capital social au minimum, la création de nouvelles démarches administratives (déclaration auprès de l'Agence nationale pour le développement de l'investissement), le recours obligatoire au marché local, etc. “Or, malgré ces contraintes, la progression des investissements directs étrangers en Algérie est l'une des plus fortes de la région pour l'année 2009”, souligne Anima.
Le nombre de projets se maintient et les montants nets annoncés passent de 1,5 à 2,5 milliards d'euros d'après l'Observatoire Anima-Mipo, alors que l'Andi enregistrait une hausse de 40% au cours des 9 premiers mois de 2009.
Ces bons chiffres sont, cependant, imputables quasi exclusivement au secteur de l'énergie, qui représente à lui seul 9 des 10 projets de l'année, avec notamment les projets des groupements Total-Partex pour les gisements gaziers d'Ahnet, Rosneft-Stroytransgaz dans le périmètre Gara Tisselit, Anadarko-Conoco Phillips pour le complexe pétrolier et gazier d'El-Merk et celui de GDF Suez dans le champ de Touat.
“La diversification industrielle qui préparera l'Algérie à l'après-pétrole n'avance guère”
En revanche, indique le rapport d'Anima, les autres secteurs de l'économie algérienne attirent peu de capitaux étrangers, hormis celui de la banque, boosté par le règlement adopté en 2008 qui exige que le capital minimum des banques et les succursales de banques soit quadruplé pour passer de 2,5 milliards de dinars à 10 milliards de dinars. Cette mesure a notamment provoqué l'augmentation de capital des filiales de Fransabank, Trust Bank Algeria, Citigroup, BNP Paribas, Société Générale et Gulf Bank Algérie. En février dernier, le directeur général de l'Andi avait indiqué que le nombre de projets d'investissements directs étrangers (IDE) recensés en Algérie est tombé de 102 en 2008 à 4 en 2009. M. Mansouri avait expliqué cette baisse par “les nouvelles mesures prises par l'Algérie en matière d'entrée des capitaux étrangers à la faveur des dispositions de la LFC pour 2009 et la crise financière internationale”. Le même responsable signale qu'en dépit de cette chute, plusieurs promoteurs étrangers continuent à manifester leur désir d'investir en Algérie et sollicitent les services de l'agence pour s'imprégner des nouvelles conditions d'implantation en Algérie. “Le bilan 2009 est donc mitigé : si l'on peut se réjouir de ne pas enregistrer d'impact évident des mesures prises en 2008, la diversification industrielle qui préparera l'Algérie à l'après-pétrole n'avance guère”, souligne Anima. En termes d'attraction des IDE, la région MED comporte deux poids lourds, la Turquie et l'Egypte qui ont reçu plus de 50 milliards d'euros entre 2003 et 2009, 3 pays majeurs, Israël, le Maroc et l'Algérie qui ont capté entre 15 et 30 milliards d'euros cumulés, 4 pays intermédiaires, la Syrie, la Jordanie, la Tunisie et la Lybie qui ont drainé entre 10 et 15 milliards d'euros, et enfin deux pays dont l'attractivité a été limitée par les conflits, le Liban et la Palestine.
Les performances de l'Algérie sont faibles par rapport à la Tunisie
Mais en matière de flux d'IDE par tête, les performances de l'Algérie sont faibles par rapport à la Tunisie. Anima rappelle que le document le Global Competiti-veness Report 2009-2010, qui porte sur 134 pays, fait figurer Israël et la Turquie dans la première moitié du classement, ainsi que la Tunisie et l'Egypte, qui réussissent une bonne progression en 2009.
Les autres pays du Maghreb, hors Tunisie, puis la Syrie, suivent dans la deuxième moitié du classement et sont surtout pénalisés par le mauvais fonctionnement de leurs marchés financiers. “Le cas de l'Algérie, qui a les moyens d'une stratégie endogène, du fait de ses ressources pétrolières, est spécifique”, indique Anima, précisant qu'en 2008-2009, le pays a délibérément rendu l'atterrissage d'entreprises étrangères, jugées trop peu citoyennes. “Mais, comme le montrent les difficultés rencontrées par exemple sur l'autoroute Est-Ouest, l'Algérie gagnerait à s'ouvrir aux IDE, non pas tant à cause du besoin de capitaux, que pour permettre des transferts aux bénéfices des sociétés nationales, établir un climat des affaires qui soit favorable aux entrepreneurs étrangers comme nationaux, et se frotter à la concurrence mondiale”, estime Anima. Le rapport indique que le Maroc enregistre une baisse proche de la moyenne en termes de nombre de projets, mais résiste bien en termes de flux nets puisque les montants passent de 2 milliards d'euros en 2008 à 3,3 milliards d'euros en 2009.
En Tunisie, la tendance 2009 des Ide est plutôt atone, même si les objectifs nationaux sont atteints avec 1,3 milliard d'euros d'entrées de capitaux étrangers d'après l'Agence de promotion des investissements tunisiens. La Libye enregistre une tendance similaire à la Tunisie : une baisse modeste en termes de nombre de projets
(-22%), et plus marquée en termes de montants (49%), soit 1,6 milliard d'euros en montants nets en 2009. Sans surprise, les plus gros secteurs sont ceux de l'énergie, des BTP et des infrastructures.


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