Avant de rendre son dernier soupir, H. S., 75 ans, parvient à dénoncer C. K., 46 ans, qui réside au village Nordine, une localité qui relève de la commune de Mamounia, comme étant son agresseur. Les faits se sont déroulés le 18 janvier dernier lorsque la septuagénaire reçoit la visite de trois femmes voilées, dont la principale accusée C. K., qui n'est autre que la belle-sœur de son fils Djillali. Une fois à l'intérieur du domicile, les visiteuses exhibent un fusil que l'une d'elles avait dissimulé et agressent leur hôte. Puis, C. K. sort une arme blanche sous la menace de laquelle elle oblige la victime à lui montrer l'endroit où elle cache ses biens. Elle déleste sa victime de 60 millions de centimes et, une fois son forfait accompli, disparaît avec ses complices, rassurée que la victime sévèrement corrigée ne survivra pas ou, à défaut, ne la reconnaîtra pas. C'est à son retour que le mari découvre son épouse ligotée, dans un état comateux. La vieille femme est transportée à l'hôpital de Mascara où elle reçoit les premiers soins avant d'être évacuée vers le CHU d'Oran eu égard à la gravité de ses blessures. Elle sera de nouveau acheminée vers l'hôpital de Mascara. Ayant retrouvé ses esprits, deux jours plus tard, la septuagénaire raconte, avant son dernier soupir, à ses proches, les supplices qu'elle a subis et dénonce C. K. qu'elle avait clairement identifiée. Poursuivie pour association de malfaiteurs, agression, vol et non-dénonciation de ses complices, C. K. comparu devant la cour criminelle de Mascara. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public avait requis la perpétuité contre l'accusée, tandis que la défense a axé sa plaidoirie sur l'état d'inconscience de la dame au moment de dénoncer son agresseur, mais, après délibération, l'accusée est condamné à la perpétuité.