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7 communes se dotent d'un SIG
Réhabilitation du parc immobilier de la wilaya d'Alger
Publié dans Liberté le 25 - 08 - 2010

Il s'agit d'un système d'information géographique considéré comme étant le carnet de santé du parc immobilier de la commune ciblée. Tous les renseignements, soit 101 questions, relatifs à une bâtisse donnée située dans l'une des communes dotée d'un SIG, apparaissent en un seul clic et avec photo, rien qu'en saisissant l'adresse.
Le projet d'envergure portant réhabilitation du vieux bâti de la capitale dont la première phase est déjà lancée, n'aurait pu être possible sans un véritable diagnostic de l'hyper centre urbain de la wilaya d'Alger. C'est l'avis et la conclusion de la Direction du logement de la wilaya d'Alger qui a décidé de tenir un cycle de rencontres avec la presse pour informer le citoyen de ces futurs projets. Le bal des conférences de presse a été ouvert lundi par la présentation d'une étude sur le tant attendu relooking de la capitale. Il fallait donc examiner l'état du bâti avant de “prescrire” le traitement de choc pour que la capitale puisse se remettre de nouveau “sur pied” . Chose qui a été faite par la wilaya en collaboration avec le CTC (Contrôle technique de la construction du Centre) et le CENEAP (Centre national d'étude et d'analyse pour la population et le développement). Une étude portant sur le diagnostic socioéconomique des principales communes identifiées comme étant l'hyper centre de la capitale a été faite. Pas moins de 14 communes ont été identifiées par le maître d'ouvrage mais la première phase du projet n'a touché que 7 communes prioritaires ou pilotes : Alger-Centre, El-Harrach, Bab El-Oued, El-Madania, Hussein-Dey, Belouizdad et Sidi M'hamed. L'étude repose sur la dotation de ces communes d'un SIG (Système d'information géographique) et ce, à travers un diagnostic technique (établi par le CTC) et socioéconomique (fait par le CENEAP).
Le SIG comme outil d'analyse du patrimoine bâti
C'est ce qui est considéré par le directeur du logement au niveau de la wilaya, M. Smaïl Mohamed, comme étant “le carnet de santé du parc immobilier de la commune”. Et d'ajouter que “le SIG est la solution incontournable comme outil” pour tout connaître sur le parc immobilier, de l'identification du parc bâti et de ses caractéristiques à l'état réel de ses bâtisses en passant par l'actualisation régulière des données et l'aide à la prise de décisions idoines sans oublier l'échange des données avec d'autres partenaires. La mise en place du SIG a été précédée par trois autres phases à savoir : les travaux d'investigation et état des lieux, enquêtes de terrain et diagnostic socioéconomique et analyse des bâtisses menaçant ruine. “Nous n'avons pas voulu faire du bricolage comme se contenter de repeindre les façades des immeubles. Le SIG est une étape importante dans la réhabilitation du parc immobilier”, explique le directeur de l'urbanisme de la wilaya d'Alger. Et d'ajouter, en substance, que le projet n'a pas été pris à la légère et que des études bien précises ont été faites pour que la réhabilitation soit impeccable, que ce soit à l'intérieur des immeubles ou l'extérieur. “Tout a été étudié, même les matériaux qui ont été utilisés au niveau des quartiers où les travaux ont commencé”. Une charte de l'espace public a été adoptée pour que les commerçants installés sur les boulevards et les grandes artères des communes ciblées, respectent les règles établies en ce qui concerne le type de commerce pratiqué, le rideau, la couleur… Tout doit être uniforme et homogène. Les propriétaires de tous types d'activités n'auront pas le droit de peindre leurs rideaux d'une autre couleur que celle qui sera choisie dans le cadre du projet de réhabilitation. Pour ce qui est des immeubles, ce sera le blanc pour les façades, le gris pour les fenêtres et le noir pour tout ce qui est métallique, a indiqué le chef des cabinet lors de la conférence de presse de lundi dernier. Et de s'étonner du fait qu'un propriétaire d'un hôtel situé au centre-ville n'ait pas trouvé mieux que de peindre son établissement des couleurs de l'équipe de football de Kabylie, la JSK. “C'est probablement un fan de cette équipe”, commente l'orateur.
259 bâtisses menaçant ruine et 61 OOO M2 seront récupérés
Le diagnostic technique a été établi par le CTC sur quatre classements : le premier compte les bâtisses dont la dégradation est mineure et ne présentent que des désordres légers facilement réparables. Le second compte les constructions dont la dégradation est moyenne et se manifeste par des désordres plus ou moins importants mais localisés. L'intervention serait donc moyenne également.
La troisième catégorie souffre de dégâts, certes, moyens mais se trouve dans un état critique et l'intervention serait lourde. Enfin, les constructions classées au quatrième rang sont au rouge. Elles sont dans un état de délabrement très avancé et généralisé. En un mot, des immeubles menaçant ruine IMR. Selon le diagnostic du CTC, 259 bâtisses sur les 17 617 enquêtées, menacent ruine. Pas moins de 2 678 sont recensées en classe 3 SU-cité dont 78 446 logements et 1 164 équipements. Il faut savoir aussi que plus de 80% des constructions menaçant ruine, appartiennent au privé. Pas moins de 52% des bâtisses sont en mono-propriété dont plus de 15% sont dans un état très dégradé (classe 3 ou 4), 32,50% sont en copropriété dont plus de 21% sont classés dans la catégorie 3 ou 4. Ceci, alors que près de 10% des bâtisses appartenant à L'Etat, sont dans le même état. Conclusion : les bâtisses à statut juridique privé sont moins entretenues que celles appartenant à L'Etat. Intervenant lors de la conférence de presse, le P/APC d'Alger-Centre a tenu à préciser dans ce sens que “la réhabilitation du vieux bâti n'est pas une prérogative de la wilaya ni de la mairie. C'est le propriétaire qui doit la prendre en charge”. Selon M. Zitouni, “le citoyen va payer un pourcentage symbolique”. Et de révéler que le propriétaire qui n'a pas mis la main dans la poche pour la réhabilitation de son immeuble en tire profit en augmentant le prix de son logement. À signaler, d'autre part, que la démolition des immeubles menaçant ruine permettra la récupération de 61 000 m2 soit 6 hectares. “Ceci va permettre à la capitale de souffler un peu”, révèle M. Smaïl Mohamed. Il faut savoir aussi que 15% des 11 670 logements de la troisième classe risquent de basculer à la quatrième case des IMR s'ils ne sont pas entretenus.
Relogement, mécontentement et exclusion
Selon le directeur du logement au niveau de la wilaya d'Alger, l'opération de relogement se poursuivra et tous les habitants des immeubles menaçant ruine, IMR, bénéficieront d'un logement décent avant le mois de novembre 2010.
Les familles occupant des immeubles qui ne sont pas la propriété de L'Etat seront relogées. Pour l'heure, seules les familles ayant squatté les caves et les terrasses de différents immeubles, sont exclues de l'opération de relogement. “Ces familles sont prévues dans le programme de relogement mais nous ne pouvons lancer l'opération sans avoir des garanties”. La wilaya craint que les mêmes lieux voient l'arrivée de nouvelles familles. Interrogé sur les manifestations qui tournent parfois aux émeutes qui suivent pratiquement toutes les opérations de relogement, le chef de cabinet de la wilaya d'Alger dira : “Ce sont des opportunistes.. Certaines familles refusent catégoriquement de nous fournir leurs dossiers pour pouvoir les programmer et, quand elles sont exclues, elles protestent”. En tout cas, les recours qui ont été introduits par certaines familles seront étudiés par les services concernés qui décideront de leur sort.
Les raisons de la dégradation des bâtisses
Selon le directeur de l'aménagement et la restructuration des quartiers, M. Guida, diverses raisons sont à l'origine de la dégradation des bâtisses.
Il citera en premier lieu, la co-propriété. “La cession des logements par l'Etat au profit de leurs occupants sans un cahier des charges a fait que les gens pensent qu'ils ne sont responsables que de leur logement”. Tout ce qui est en dehors de leurs murs doit être pris en charge par L'Etat. La deuxième raison est la surcharge des bâtisses en raison de travaux de rénovation ou d'extension engagés par les propriétaires ainsi que l'occupation des caves et des terrasses. Il y a également l'usure et les conditions climatiques. Ceci, sans oublier le départ d'anciens propriétaires et l'arrivée de nouvelles familles qui, parfois, n'ont pas la même culture citadine que les anciens habitants.
L'orateur citera également, l'intervention des services de Sonelgaz ou de Seaal et des Télécoms. Une réalité que d'aucuns auront remarqué, voire dénoncé. La wilaya, ou la commune, finit à peine de retaper le trottoir, lorsque les services de Sonelgaz ou autres, arrivent pour tout “retourner”. Et quand les travaux sont achevés, ils laissent derrière eux un “spectacle” désolant et agressif.
Le P/APC d'Alger-Centre
à propos des marchés
informels
Reprochant à la presse de rapporter “uniquement” les informations qui n'honorent pas la wilaya et la mairie d'Alger, le P/APC d'Alger-Centre a invité les médias à mettre l'accent sur les projets et autres initiatives positives des élus et des responsables locaux pour en informer le citoyen et l'inciter à coopérer dans la réhabilitation et l'embellissement de sa commune.
Abordant le phénomène des marchés informels qui amochent davantage les quartiers et les trottoirs, M. Zitouni dira, tout simplement, que ce type de commerce existe un peu partout dans le monde. “Même aux Champs-Elysées” ces commerçants jouent au chat et à la souris avec les policiers.
Question : serait-ce la bonne raison pour les laisser faire chez nous ? Pour ce qui est de l'insalubrité et de la dégradation des conditions d'hygiène au niveau de la capitale, le P/APC le justifiera par “la période des congés”. “Il y a eu un petit relâchement dû aux congés mais tout est rentré dans l'ordre suite à une action globale”.


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