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Que reste-t-il de “l'antique Théveste” ?
TEBESSA
Publié dans Liberté le 08 - 09 - 2010

Voilà des années que Tébessa, “l'antique Théveste”, perd de sa splendeur d'antan, notamment durant ces deux dernières décennies.
Tébessa n'est plus ce qu'elle a été, non seulement du point de vue urbain mais aussi du point de vue social et environnemental. Les citadins de la ville de Tébessa et même les habitants des régions environnantes qui connaissaient Tébessa des années 1970-80-90, avec un air d'angoisse et beaucoup d'amertume, vous laissent savoir qu'ils ne gardent de Tébessa qu'un lointain souvenir, en disant : “Tébessa n'est plus Tébessa d'autrefois.” Les vestiges romains visités à l'époque par des touristes venant de tous les coins du monde sont aujourd'hui laissés à l'abandon, envahis par les ordures ménagères. La place publique où on peut déguster un café, un thé, une limonade aux cafés maures El-Moujahid, El-Joumhouria, El-Hilal et Echabab, sous un arbre de framboise ombré ou à l'abri d'un parasol sur les terrasses en période estivale ; l'enceinte du rempart Byzantin qui regroupe le centre-ville de Tébessa où le flux humain ne peut accéder. Des hommes et des femmes de tout âge circulent dans tous les sens dont la majorité ne sont que des parasites causant un encombrement infernal et un rétrécissement des ruelles.
à cela s'ajoute l'entassement anarchique des produits asiatiques et d'articles de tous genres, notamment au lieudit “Zankat Lamzabia”. Cette ruelle est réputée pour ses commerçant dont la majorité sont des M'zabs connus pour leur sérénité et leur enthousiasme ; c'est là où les femmes tébessies, avec leur mlaya (un coupon de tissu noir cousu spécialement pour cacher tout le corps, remplacé aujourd'hui par le hidjab), se promènent librement et font leurs courses, surtout pour les jeunes mariées ; c'est là aussi où la femme tébessie peut trouver son choix à l'abri des regards des malfaiteurs. Aujourd'hui, hélas, dans cette ruelle, a priori vous êtes menacé à tout moment, les jeunes, debout tout le long de la rue, avec leur regard méchant, vous donnent envie de quitter les lieux et ne plus y revenir. Partout, des marchandises éparpillées sur les trottoirs, gênant ainsi la circulation des piétons.
Même les commerçants m'zabs trouvent du mal à regagner leurs magasins à cause des marchandises déversées au milieu des rues et même devant leurs portes. D'ailleurs, un incident grave s'est produit entre un propriétaire de l'un de ces magasins et un jeune qui a refusé d'évacuer le devant de sa porte, coûtant ainsi quelques jours d'hospitalisation à ce malheureux commerçant. Un autre phénomène qui s'est propagé ces dernières années : “Les ordures ménagères et déchets solides.” Les trottoirs sont jonchés de sachets de toutes les couleurs, pleins d'ordures ménagères et autres déchets et il vous arrive des fois de voir des cadavres d'animaux domestiques dégageant une odeur horrible. Les citoyens, par manque de dépotoirs précis et d'horaires fixes du passage des camions de ramassage, déposent leurs ordures ménagères à tout moment et n'importe où, ils n'hésitent pas à le balancer devant leurs voisins. En se promenant à Tébessa, les ordures ménagères sont là à côté de vous, là où vous allez, remplaçant ainsi les fleurs. Tout le monde se plaint, mais personne ne prend conscience du danger qui nous guette en essayant d'apporter un remède pour diminuer cette catastrophe environnementale, ne serait-ce que par une sensibilisation mettant chacun devant ses responsabilités.
D'autres problèmes en rapport avec la vie quotidienne des citoyens de la ville de Tébessa, qui sont sans doute parmi les préoccupations majeures des responsables locaux, sont à enregistrer malgré qu'ils soient inscrits au plan quinquennal 2010/2014, telles que l'aménagement urbain, l'éclairage public, la réfection et revêtement des routes, etc. Malgré tout, une lueur d'espoir est toujours là et des signes ostentatoires d'amélioration sont constatés, résultat des efforts déployés par les responsables locaux, eux-mêmes débordés par le flux migratoire des populations des zones rurales vers la ville, notamment durant les derniers décennies, avec tous les problèmes sociaux qui en découlent. Il leur appartient donc de trouver une philosophie pour remédier à ces fléaux qui ont jeté tant de discrédit sur leur manière de gérer. La question qui se pose est : dans quel sens Tébessa évolue-elle ? En tenant compte de tout ce qui précède, cette question nécessite une attentive réflexion, non seulement de la part des responsables locaux, mais encore plus du citoyen qui reste toujours un partenaires primordial. En attendant, les Tébessis rêvent toujours de retrouver leur ville où ils se sont égarés.


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