Résumé : Manel est heureuse de revoir son mari, mais ce dernier semblait ailleurs. Pour camoufler ses préoccupations, il lui offrit la chaîne au pendentif en forme de cœur. La jeune femme est aux anges et l'invite à goûter à un de ses plats préférés… 54eme partie Ils dînèrent tranquillement en tête à tête et passèrent une agréable soirée. Manel, rompue de fatigue, alla se mettre au lit sans trop tarder et sombra aussitôt dans un profond sommeil, mais Samy ne put fermer l'œil de la nuit. Il repense à Merouane et Wahiba, puis ses pensées revinrent vers Manel et le bébé qui allait naître. Comment toute cette histoire allait-elle se terminer ? se demande-t-il. Tout en sachant au fond de lui-même qu'il ne s'en sortira pas sans laisser des plumes. Comme on était au week-end, il paressa au lit une bonne partie de la matinée. Manel avait mis de l'ordre dans la maison et préparé à manger, avant de sortir faire une course urgente. Il trouve un petit mot accroché à la porte de sa chambre et se dit qu'il fera mieux de s'empresser de sortir avant son retour. Il voulait passer voir Merouane et demander à Wahiba de préparer ses papiers pour la semaine afin de tout liquider dans les plus brefs délais. Il enfile un jean et un polo bleu marine et sort. La circulation était plus ou moins fluide, et il n'eut pas trop de mal à arriver chez Wahiba. Merouane, qui était à la fenêtre, ne se fera pas prier pour descendre accueillir son père. - Ta mère est-elle à la maison ? - Oui. Tu ne veux pas monter papa ? - Non, pas pour aujourd'hui. Demande-lui plutôt de descendre, j'ai à lui parler. Merouane partit en flèche et revint en tirant sa mère par la manche de sa chemise. - Bonjour Samy ! Pourquoi n'es-tu pas monté ? - Heu… Je suis pressé. Je voulais juste te rappeler pour les papiers à fournir à l'avocat. Le dossier doit être prêt dans les meilleurs délais… - J'ai déjà préparé l'essentiel. Il reste le test d'ADN. Je crois qu'il faut qu'on se rende dans une clinique spécialisée pour ça. - Je m'en occupe. Mais faisons vite. Je commence à en avoir marre de toute cette affaire. - Ta femme est revenue ? - Pardon ? - Je te demandais si ta femme était revenue ? - Oui. Pourquoi me poses-tu cette question ? Wahiba rit. - Je lisais en toi Samy. Tu as peur qu'elle ne découvre le pot aux roses, n'est-ce pas ? Samy se gratte la tête. - Le pot aux épines oui. Les roses n'existent que pour ceux qui les aiment. Je ne veux pas la faire souffrir. Comprends-moi, cette situation ne m'arrange pas. - Eh bien, moi non plus, si tu veux le savoir. à suivre Y. H.
