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L'intox et la manipulation pour contrer l'Algérie
Prises d'otages français au Sahel
Publié dans Liberté le 02 - 10 - 2010

Le rôle important de l'Algérie au Sahel semble déranger énormément certaines capitales qui ne ratent aucune occasion de distiller de fausses informations dans l'espoir d'ouvrir la porte à un pays, le Maroc en l'occurrence, qui n'est concerné ni de près ni de loin par ce qui se passe dans la région, notamment son éloignement géographique, sa politique militaire avec l'OTAN, et sa qualité de pays non membre de l'Union africaine.
L'affaire des otages français entre les mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique a constitué une opportunité saisie au vol par certains pays, à savoir la France et le Maroc, pour se replacer dans la région afin d'y réduire le rôle de l'Algérie qui dérange leurs intérêts. Dans cette perspective, l'on s'active à multiplier les déclarations de quelques personnalités et à distiller de fausses informations, comme celles réduisant l'importance des réunions tenues en Algérie entre les chefs d'état-major des armées des pays du Sahel, et celle de leurs chefs de renseignements. Alors qu'elles ont concerné les sept pays du Sahel, que sont la Mauritanie, le Niger, le Mali, la Libye, le Burkina Faso, le Tchad et l'Algérie, les sources d'informations françaises se sont amusées à réduire ces rencontres à quatre seulement, omettant de citer la Libye, le Burkina Faso et le Tchad, dont le rôle dans la région est loin d'être négligeable. Il est clair que les intérêts de la France au Tchad et au Burkina Faso, particulièrement, sont les raisons de ces agissements. Par ailleurs, l'on a tenté vainement d'imposer la thèse de la nécessité de joindre le Maroc aux sept pays du Sahel, connus géographiquement et historiquement. Pourtant, rien ne permet au royaume marocain de se considérer comme faisant partie du Sahel. En effet, sur la carte géographique, le Maroc est très loin de cette partie de l'Afrique, car son argument du territoire du Sahara occidental n'est pas recevable juridiquement car l'annexion n'est reconnue par aucun Etat. Pis, il s'agit d'un cas de décolonisation traité en tant que tel actuellement par les Nations unies. Donc, jusqu'à preuve du contraire, la monarchie alaouite n'a aucun argument géographique à faire valoir pour se faire reconnaître en tant que pays faisant partie du Sahel. En outre, Rabat a fait un choix politique qui la lie militairement à l'Europe et à l'OTAN, ce que les pays membres du Sahel n'acceptent pas, car cela ouvrirait la voie à une intervention étrangère. Pour couronner le tout, le Maroc n'est même pas membre de l'Union africaine, étendard sous lequel activent l'Algérie, la Mauritanie, le Niger, le Mali, la Libye, le Burkina Faso et le Tchad. En d'autres termes, tous ces agissements ne sont que peine perdue car l'Algérie a toujours agi dans un cadre juridique bien déterminé dans le respect de la charte de l'Union africaine. Ceci étant, alors qu'un ancien chef de la diplomatie mauritanienne loue les mérites de l'Algérie en insistant sur le fait qu'“elle peut faire plus” dans la coopération contre Aqmi, le président malien considère que “mon pays est otage et victime” et se cache derrière ce qu'il a appelé le “déficit de coopération régionale”. Ainsi, le rôle de l'Algérie dans la lutte contre al-Qaïda au Maghreb islamique au Sahel est diversement apprécié par ses voisins dans cette région, comme l'indiquent ces déclarations contradictoires d'un ancien chef de la diplomatie mauritanienne et du président du Mali. Pour l'ex-ministre des Affaires étrangères mauritanien, Ahmedou Ould-Abdallah, “le gouvernement algérien peut faire plus car il a les institutions les plus expérimentées, les plus professionnelles, le plus de moyens financiers et humains”. C'est qu'il a plaidé, jeudi à Paris, en marge d'une réunion de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Reconnaissant les faiblesses en matière de lutte contre le terrorisme des autres pays du Sahel, le diplomate mauritanien ajoutera qu'“Alger doit aussi être plus patient, tolérant et généreux avec les voisins du sud”, le Niger et le Mali, en les aidant à “se mettre à niveau” et “à monter à bord” d'opérations communes. L'ancien représentant spécial de l'ONU en Somalie jugera une “opération militaire” contre Aqmi “nécessaire”, mais pas pour autant “une réponse suffisante”, car “il faut d'abord consolider les fronts intérieurs”. Entre-temps, le président malien a tiré à boulets rouges sur ses voisins sahéliens en regrettant le “déficit de coopération régionale” au Sahel dans la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans une interview publiée hier dans le quotidien Libération. Bombant le torse en affirmant que “les forces terroristes actuelles ne sont pas au-dessus de nos capacités”, Amadou Toumani Touré martèlera qu'“il faut un plan sous-régional”. Passant ensuite au rôle de la victime, le chef de l'état malien dira : “je le répète, mon pays est otage et victime. Ces gens ne sont pas Maliens. Ils sont venus du Maghreb avec des idées que nous ne connaissons pas.” Persistant dans sa fuite en avant, il déclarera que “le problème, c'est le déficit de coopération régionale. Chacun se plaint du voisin, et les actions isolées sont vouées à rester ponctuelles”, et se cachant toujours derrière l'immensité du territoire, il ajoutera que le nord du Mali, où sont détenus les otages, “c'est aussi le sud de l'Algérie, l'est de la Mauritanie et l'ouest du Niger”.

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