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“Le manque de liberté mine le développement humain”
Gouvernance dans les pays de la région MENA dont l'Algérie
Publié dans Liberté le 10 - 09 - 2003

“Les contrôles croisés internes entre les départements du gouvernement sont uniformément faibles et ce, à cause de la concentration excessive du pouvoir dans les mains de l'Exécutif, non seulement au sein des 7 monarchies, mais aussi, dans les gouvernements dits pluralistes comme l'Algérie, la République islamique d'Iran et la Turquie.” C'est ce qui ressort du rapport de la Banque mondiale sur le développement dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, publié le 8 septembre dernier.
Les experts de la Banque Mondiale ont noté que “Le développement économique, social et humain dans la région du Moyen orient et l'Afrique du Nord (MENA) est handicapé par les faiblesses dans la qualité de la gouvernance publique”.
Ces experts ont indiqué que “la gouvernance publique est un domaine dans lequel la région reste en retard par rapport au reste du monde”. Selon eux, “le manque de liberté mine le développement humain et représente l'une des manifestations les plus douloureuses du retard accumulé en matière de développement politique”. Dans la majorité des pays de la région MENA, précisent-ils, les mécanismes de responsabilisation interne au sein de l'administration publique sont généralement comparables avec ceux des autres pays à revenus similaires. La moyenne annuelle de la croissance économique par habitant dans la région MENA, depuis les années 1980, a été de 0,9%, soit un niveau inférieur à celui de l'Afrique subsaharienne, et la productivité est en chute depuis trois décennies. Ces experts expliquent l'origine de ce retard dans la croissance par le fossé existant en matière de gouvernance entre ces pays et le reste du monde, en précisant que “les simulations montrent que si MENA avait pu atteindre une moyenne d'administration du secteur public comparable à celle d'un groupe de pays performants de l'Asie du Sud-Est tels que la Thaïlande ou l'Indonésie, ses taux de croissance auraient été plus élevés, de près de 1% par an”. Cette insuffisance, soutiennent-ils, “aurait même pu être plus élevée”, car les calculs ne comprennent pas tous les effets de la responsabilisation publique, laquelle demeure beaucoup moins développée dans les pays de la région MENA que dans les pays performants auxquels ils sont comparés. Continuant sur leur lancée, ils ont relevé que “les hommes et femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord vivent, aujourd'hui, des attentes grandissantes et des frustrations sans cesse croissantes. Les économies sont exténuées par des taux élevés de croissance démographique”. Selon ces experts, “la région MENA avance sur une voie de développement très faible et aucun pays dans la région n'a pu encore se mettre sur la voie du développement viable, en dépit de la richesse pétrolière considérable de beaucoup d'entre eux”. Du coup, “ce retard dans le développement économique, associé avec le retard dans les aspirations, constitue une menace pour le progrès dans la région”, concluent les experts de la Banque mondiale.
F. M.


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