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Salah Mouhoubi : “Normalement, on doit s'attendre à une baisse des prix”
Incidences des mesures gouvernementales contre la hausse des cours des produits alimentaires de base
Publié dans Liberté le 10 - 01 - 2011


La hausse des prix du sucre n'est pas du seul ressort de l'Algérie mais c'est la conséquence d'une flambée des cours sur le marché international. Les dernières mesures prises par le gouvernement pour juguler cette augmentation des tarifs de certains produits de base constituent, selon M. Salah Mouhoubi, économiste, “un geste de bonne volonté de la part des pouvoirs publics”. Il estime que l'Etat, à travers ces décisions, veut préserver le pouvoir d'achat et par là même la stabilité sociale. Quelle incidence sur le marché ? “Normalement, l'on doit s'attendre dans les prochains jours à une baisse significative des prix de ces produits”, avoue M. Mouhoubi, qui espère que tous les intervenants, les producteurs, d'un côté, et les distributeurs, de l'autre, s'impliquent dans la mise en œuvre de ce dispositif. Parallèlement à cette démarche, l'Etat doit, souligne cet expert, sanctionner de manière plus sévère les contrevenants. Sans le cacher, Salah Mouhoubi oriente un doigt accusateur à destination des spéculateurs qui “continuent de jeter de l'huile sur le feu”. Il en veut pour preuve toutes les émeutes et les violentes manifestations et les énormes dégâts humains et matériels qui s'en sont suivis. “L'Etat ne peut pas accepter que l'ordre public soit troublé de cette façon à cause de la spéculation”, explique-t-il. Pour cet expert, les produits de première nécessité sont souvent subventionnés par l'Etat. C'est ce qui a été consacré, argue-t-il, dans la loi des finances 2010 où une enveloppe de 260 milliards de dinars a été dégagée pour la subvention des produits essentiels à l'alimentation des Algériens. Mieux, la politique sociale prônée par les pouvoirs publics a coûté, déclare-t-il, 1 000 milliards de dinars en 2010, soit environ 30% du budget de fonctionnement total. Autrement dit, il ne devrait pas y avoir de hausse des prix sur le marché. Dans le cas contraire, cela ne peut être que pure spéculation qui doit être de ce fait punie. Par quels moyens l'Etat pourra-t-il lutter contre la spéculation ? “Il faut aller à la racine”, suggère Salah Mouhoubi sur les ondes de la radio Chaîne III. En termes plus clairs, il fait allusion au secteur de l'informel qui a atteint des proportions alarmantes dans notre pays, menace l'économie nationale et ébranle l'équilibre social. Ce marché parallèle a été, explique-t-il, encouragé par le phénomène de la spéculation à tous les niveaux. Ce fléau a commencé depuis l'instauration des mécanismes de l'économie de marché. “On pensait qu'en démantelant les monopoles publics, on allait déboucher sur l'économie de marché. Mais, malheureusement, on a eu droit à une économie de bazar et une spéculation effrénée”, déplore M. Mouhoubi. Cette politique a conduit d'ailleurs, ajoute-t-il, les produits algériens subventionnés vers l'autre côté des frontières. La lutte contre l'informel reste, aux yeux de cet économiste, la solution idoine. “Le démantèlement de quelques espaces commerciaux illicites en est un début, mais cela ne suffit pas”, relève-t-il. Il faut un cadre réglementaire qui régira la lutte contre ce phénomène. “Cela peut aller de la suppression du registre du commerce jusqu'à la sanction pénale”, propose-t-il. Par ailleurs, cette hausse des prix du sucre et de l'huile risque de remettre en cause les objectifs du gouvernement de baisser le taux d'inflation à 3,5% pour l'année 2011. Pis, cela pourrait aller au-delà de ce taux. Cette inflation peut s'expliquer par “ce déséquilibre entre l'offre et la demande de produits alimentaires sur le marché national. Il existe également l'inflation importée par le biais, par exemple, la hausse des cours du sucre sur le plan international”, indique l'économiste. D'où la nécessité, affirme-t-il, de développer des capacités de production afin de répondre à la demande.

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