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Vingt dinars de plus en deux jours: La crise du sucre ne fait que commencer
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 02 - 2010

Comme il fallait s'y attendre, les importantes hausses du prix du sucre constatées depuis le début de l'année ont eu des répercussions directes sur ceux de certains produits, comme c'est le cas des boissons gazeuses et des pâtisseries.
Récemment passé à 90 DA le kilo, le sucre a, en quelques jours, pris 10, voire 20 dinars supplémentaires. On le retrouve donc à 100 et 110 DA le kilo. Le sac de 50 kilos, au prix de gros, est passé en deux jours de 4.000 à 4.200 DA. Et ce n'est pas encore fini, semble-t-il, la crise ne fait que commencer, s'accordent à dire les commerçants avertis.
Chez les limonadiers et plus particulièrement les représentants de marques internationales, la hausse d'un des produits de base, qui n'a pas encore dit son dernier mot, vu que les cours mondiaux sont toujours en folie, il n'est plus question de rester passif et, par conséquent, la revue à la hausse des tarifs de leur gamme s'impose d'elle-même. Depuis la fin de la semaine dernière, la bouteille de deux litres d'une des marques célèbres de limonade est passée de 70 à 90 DA. Selon des grossistes basés à Oran, le prix d'usine pour cette dernière a été de l'ordre de 10 DA, alors que pour d'autre marques, l'augmentation se situerait à environ 5 DA le litre pour les produits conditionnés sous PET. Même les produits mis en bouteille de verre d'une contenance d'un litre ont également augmenté de 5 DA et le litre est passé de 45 à 50 DA. Idem pour la canette de 50 cl qui est commercialisée désormais aussi bien dans les magasins d'alimentation que dans les cafés à 50 DA, alors qu'à la fin de l'année écoulée, elle était cédée à raison de 40 DA. Pour les bouteilles de petite contenance distribuées notamment dans les cafés, la hausse a été arrondie à 5 DA. Un limonadier traditionnel à Oran continue de vendre son produit à raison de 15 DA le litre, alors que d'autres de même gabarit ont été contraints de le porter à 20 DA sur le marché de détail. «Contrairement aux gros producteurs, notre part de marché est minime, et si on augmente même de 5 DA notre produit, la demande baissera sensiblement. Par conséquent, nous sommes dans l'obligation de réduire notre marge bénéficiaire pour préserver notre activité. Mais si la tendance à la hausse perdure, nous serons amenés à réajuster le prix en fonction de celui des autres concurrents, ou bien carrément de mettre la clef sous le paillasson».
Ce sont les termes d'un responsable commercial d'un petit producteur, qui précise toutefois que la question des prix ne peut être tributaire de la seule augmentation des prix du sucre, mais relève de plusieurs paramètres tels que celui du relèvement du SNMG, qui a nécessité des sacrifices supplémentaires pour faire face à la masse salariale. Cette augmentation d'un intrant de base nous permettra de revoir la hausse de nos tarifs, a-t-il conclu.
Cette thèse demeure plausible, étant donné qu'une éventuelle décroissance des prix du sucre est à écarter, du moins à court terme, pour la simple raison que les prix du sucre devraient connaître une hausse continue sur le marché mondial en raison d'une insuffisance des stocks mondiaux qui ne suffiront pas à compenser une deuxième année successive de déficit, telle que celle relevée par les experts qui avancent que le déficit mondial devrait atteindre 13,5 millions de tonnes, après une saison 2008/2009 marquée par un manque de 15,8 millions de tonnes.
Mais en plus de l'augmentation des prix d'un produit qui est entré dans les habitudes de consommation de la majorité des familles, le risque de recours à d'autres produits sucrants, mais moins coûteux, peut refaire surface. En effet, estiment les professionnels du secteur, le recours à certains intrants peut avoir lieu afin de réduire les coûts à la production par la compensation à l'aide d'édulcorants dont le pouvoir sucrant est souvent 1.000 fois plus élevé que le saccharose, la matière noble par excellence et issue du sucre. Citons l'aspartame et l'acésulfame ; le premier est un édulcorant de synthèse avec un pouvoir sucrant de près 200 fois celui du saccharose, alors que le second, comme la saccharine, se caractérise par un arrière-goût de légère amertume, spécialement à haute concentration. Quant aux pâtissiers, plusieurs d'entre eux songent à augmenter les prix de 5 DA et 50 à 100 DA pour les tartes. Ils argumentent que l'augmentation du prix de sucre, qui a certainement atteint un point de non-retour, leur a donné l'occasion de soigner leurs recettes vu qu'ils ne l'ont pas fait suite à l'augmentation des prix d'autres intrants tels la margarine, dont le prix a flambé vers la fin de l'année écoulée.


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