Les escarmouches se sont poursuivies, dans la soirée d'avant-hier, dans les quartiers périphériques de Constantine, et qui étaient souvent le fait de groupes de mineurs, qui enflammaient des pneus et bloquaient la route, en s'enfuyant à l'arrivée des antiémeutes. Des affrontements, moins violents, ont été enregistrés au niveau des cités populaires Benchergui et Oued El-Had, ainsi que dans la commune de Hamma-Bouziane. La situation a été rapidement maîtrisée par les forces de l'ordre, qui sont restées en état d'alerte pour renforcer leur présence sur les lieux et contenir une éventuelle recrudescence pouvant mettre encore en danger l'ordre public. La ville d'El-Khroub a été également le théâtre d'une tentative de mineurs, qui essayaient, en vain, de bloquer le trafic à proximité du siège de la daïra. À noter qu'une vingtaine d'interpellations a eu lieu jusqu'à présent. Et une dizaine de blessés, entre gendarmes et policiers, a été enregistrée. Par ailleurs, et selon une source sûre, huit personnes ont été présentées hier devant le procureur de la république près le tribunal d'El-Khroub. Ces dernières avaient été arrêtées, affirme-t-on, dans la nuit de vendredi à samedi à la cité du 20-août, dans cette même ville, alors qu'elles incitaient à des actes de violence. Enfin, aucun incident n'est venu troubler la journée d'hier. Manifestement, le calme est revenu après deux nuits de heurts ayant opposé des jeunes casseurs et les forces de l'ordre, et qui ont embrasé plusieurs quartiers, sans pour autant atteindre l'ensemble des cités et des communes de la wilaya.
