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“Mauvais rêve...”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 21 - 02 - 2011

Résumé : Salem conseille à sa femme de partir chez ses parents. Mais sa conscience professionnelle l'en empêche car c'est bientôt la période des examens du bac. Elle partira après. Seulement, elle continue de recevoir des appels.
15eme partie
Jamais elle n'aurait cru qu'un jour, elle serait forcée de quitter Boghni. Avec son mari, auprès d'elle, elle aurait la force de partir à zéro, de garder espoir malgré tout. Elle aurait pu croire en l'avenir. Zakia n'avait pas vingt ans mais quarante ans.
Où pourrait-elle refaire sa vie ? Avec quoi ?
Elle avait dépensé une somme importante pour les travaux de la maison. Elle avait changé la faïence de la cuisine et de la salle de bains. Elle en avait posé dans le couloir. Elle avait changé les fenêtres et les portes. Et même la toiture de la maison. Toutes ces dépenses pour que la maison ressemble à celle de ses rêves. Dans l'arrière-cour, elle avait planté des fleurs, un coin où elle adorait rester en été. Ils y étaient heureux. Comme avoir la force de songer à partir ?
Mais il en va de la vie de son mari ou de la sienne. Elle commence à trier leurs affaires, préparant des cabas et des cartons. Elle ne peut pas se résoudre à tout abandonner. Elle partirait après avoir envoyé leurs affaires ou les avoir toutes emballées. Elle était en train de ranger des livres quand le téléphone sonna.
Cette fois, c'est un appel différent de tous les premiers. Ce n'est pas un homme mais une femme. Celle-ci ne lui dit pas grand-chose mais c'est suffisant pour que Zakia doute sur la fidélité de son mari.
Et s'il tenait à ce qu'elle parte avec les enfants uniquement pour en amener une autre ? Sans raison apparente, elle était prête à y croire.
Le lendemain matin, elle appelle à la caserne. Son mari est engagé depuis des années. Il était chargé de mission, à travers le pays mais y revenait chaque fois. Lorsqu'on lui dit qu'il n'est pas là, elle n'est pas surprise de ne pas le trouver.
Depuis qu'elle a reçu l'appel de l'inconnue, elle ne sait plus quoi penser, quoi croire réellement. À force d'y réfléchir, elle a des doutes. De sérieux doutes…
Elle est convaincue par un fait. Pour intimider une femme, il aurait fallu un homme. Comme les fois précédentes, à chaque fois, elle en avait tremblé. Mais là, depuis que cette femme avait appelé, elle n'arrive plus à se faire à l'idée que son mari soit menacé par des terroristes.
Si cela avait été un groupe armé, il y aurait longtemps depuis que son mari n'aurait plus été de ce monde. Les appels anonymes duraient depuis cinq mois. Quelque chose clochait.
Zakia décide alors de rester et ne jamais quitter sa maison et son travail. Quoi qu'il advienne, elle était prête à l'affronter.
D'ailleurs, ce n'est pas elle qu'ils menacent. En voyant toutes les horreurs que font les groupes armés, à travers le pays, elle n'avait pu s'empêcher de craindre qu'ils ne s'en prennent à elle et aux enfants, en l'absence de son mari. Mais maintenant, elle n'avait plus peur. Il y a quelques jours encore, elle était prête à partir. Si elle n'avait pas reçu l'appel de cette femme, elle aurait continué à emballer ses affaires. Dire qu'elle avait failli tout quitter, tout laisser derrière elle. En plus de cette colère qui monte en son cœur blessé, elle est soulagée de ne pas être tombée dans le piège.
Un soir, elle appelle sa mère, ne supportant plus de tout garder pour elle, de prendre sur elle, pour ne pas crier. Pour ne pas pleurer. Elle la met au courant, d'une voix calme, trop calme. Sa mère a du mal à la croire…
(À suivre)
A. K.


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