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Interrogations autour de la restauration de Mansourah
“TLEMCEN, CAPITALE DE LA CULTURE ISLAMIQUE”
Publié dans Liberté le 12 - 05 - 2011

Le minaret de la grande mosquée construite il y a plus de neuf siècles par le sultan Youssef Ibn Tachfin a viré de la jolie couleur ocre d'origine vers le blanc.
Le logo de la manifestation “Tlemcen, capitale de la culture islamique” représente le porche de la mosquée de Mansourah (c'est le seul édifice religieux dont l'entrée se fait par le minaret) avec son arc outrepassé et ses nombreux décors en stucs saillants ciselés. Or, les travaux de restauration du minaret entamés il y a plusieurs mois ne sont pas encore achevés alors que la manifestation culturelle a débuté il y a deux mois déjà et que les visiteurs nationaux et étrangers n'ont pas accès au site emblématique.
En outre, la pose de la clôture en pierres de taille suscite des interrogations car, estime-t-on, “elle va reléguer au second plan le monument en question”. Déjà, la restauration du minaret de la grande mosquée construite il y a plus de neuf siècles par le sultan Youssef Ibn Tachfin a viré de la jolie couleur ocre d'origine vers le blanc albinos.
Tout le monde se demande pourquoi les décideurs du ministère de la Culture n'ont pas fait appel aux artisans marocains comme d'ailleurs s'est interrogé le président de la République lui-même lors de l'inauguration du Palais royal du Méchouar.
Pour le conservateur principal du patrimoine “un plan permanent de protection des vestiges archéologiques du site de Mansourah au même titre que la médina de Tlemcen, a été mis en œuvre afin de valoriser ce site historique en préservant son cachet”. Ce même responsable estime que “l'aménagement du site permettra d'établir un règlement opposable aux tiers consistant à le protéger en tant que site archéologique de valeur”.
Ce site mérinide a bénéficié également, dans le cadre des préparatifs de la manifestation “Tlemcen, capitale de la culture islamique” d'opérations de consolidation et de confortement de son minaret ainsi que de ses remparts et murailles.
S'étirant sur plus de cent hectares, le complexe archéologique de Mansourah dont les murailles vont jusqu'à Béni Boublène (le village où Mustapha Badie a tourné des séquences de la fameuse série l'Incendie adaptée du roman de Mohamed Dib), fait l'objet de travaux de consolidation et de conformément non seulement du minaret mais aussi des remparts et murailles. “Le site de Mansourah fut d'abord un camp militaire appelé “El Mahalla El Mansourah”, établi par le sultan mérinide Abou Yaacoub Youssouf en 1299 lors du premier siège de Tlemcen qui a duré 8 ans. Il se fit bâtir une demeure royale et une mosquée puis l'enceinte en 1302.
En peu de temps, le camp se transforma en ville. En 1307, Abou Yaâcoub fut assassiné, le siège levé et la ville dévastée par les Tlemcéniens. En 1335, le sultan mérinide Abou El Hassan entreprit un second siège de Tlemcen. Pour ce faire, il restaura les fortifications et reconstruisit les maisons démolies. Au bout de deux ans de siège, Tlemcen céda mais Mansourah demeura le siège du gouvernement mérinide. Le sultan y édifia son palais de la victoire mais en 1348, les princes zianides reprirent le pouvoir, chassèrent les Mérinides de Tlemcen et Mansourah fut détruite”. Depuis il n'en reste que des vestiges.


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