Selon des indiscrétions, le projet de loi sur les partis politiques, dont l'examen a débuté hier au ministère de l'Intérieur, contient des dispositions visant à en finir avec certaines dérives qui ont participé à discréditer le politique en Algérie. Ainsi, “le mercato politique”, selon lequel des députés élus sur une liste, une fois le fauteuil acquis, changent de casquette ou quittent leur parti pour ne pas avoir à verser une partie de leurs indemnités, sera banni. Comme sera aussi banni, nous a-t-on dit, le cumul où des députés ont à la fois un statut de parlementaire et de responsable dans des organisations professionnelles ainsi que la pratique de la “chkara”, qui a permis à certains de devenir parlementaires en achetant les voix des électeurs. Ce qui leur a permis d'obtenir l'immunité et de continuer à sévir en toute impunité.