Du 7 au 11 juillet, le public algérois est convié à assister à la projection de 32 productions cinématographiques, représentant 17 pays. Outre la compétition, des conférences aborderont divers thèmes sur le cinéma. Deux ans après la première édition des Journées cinématographiques d'Alger (du 3 au 7 octobre 2009), l'association des réalisateurs indépendants, “A nous les écrans”, organise les deuxièmes JCA en partenariat avec le Centre algérien de la cinématographie et avec le soutien du ministère de la Culture. Une manifestation qui se déroulera à la Cinémathèque d'Alger. Le public algérois est convié à assister à la projection de 32 productions cinématographiques. De longs (4) et de courts (19) métrages, ainsi que des documentaires (9), représentant 17 pays (Algérie, France, Syrie, Mongolie, Palestine, Egypte, Maroc, Tunisie, Qatar, Emirats arabes unis, Suisse, Belgique, Canada, Turquie, Grèce, Burkina Faso, Liban) seront projetés cinq jours durant. Chaque journée est une escale cinématographique. Ainsi, différentes thématiques “ont été inscrites durant ces JCA” dont La Révolution algérienne, filmée par les jeunes, Gaza, la vie continue. Les enfants ne seront pas en reste. Une projection de films courts, réalisés par de grands cinéastes arabes, est programmée pour le samedi 9 juillet, en partenariat avec Al Jazeera Children. L'Afrique “sera présente lors de la dernière journée avec la présentation de trois documentaires” dont Zanzibar Music Club de Philippe Gasnier, et Africa is back de Chergui Kharroubi et Salem Brahimi. Comme lors de la première édition, l'ouverture des JCA sera “made in Algeria”, avec le film Pour quelques jours de répit, du réalisateur Amor Hakkar. Quant à la comédie, Dernier étage gauche gauche, d'Angélo Cianci, avec Mohamed Fellag comme acteur principal, elle est programmée pour la clôture. Pour l'édition 2011 des JCA, les organisateurs ont “créé une compétition nationale pour le court métrage et une compétition internationale pour le documentaire”, est-il mentionné dans le communiqué de presse. À cet effet, le jury – composé du cinéaste et scénariste algérien Rachi Benallal, de la réalisatrice espagnole Paula Palacios, de Lama Tayara, critique syrienne, Mustapha Kilani, critique égyptien, et du producteur radio et critique Djamel Hazourli – aura la lourde tâche de juger et d'évaluer six courts métrages algériens et huit documentaires dont deux nationaux. A l'issue de la compétition, des prix seront décernés lors de la cérémonie de clôture, le 11 juillet prochain, “au même titre que les vainqueurs du concours national de scénario, lancé le mois passé”. Outre les projections de films, plusieurs conférences figurent au programme de ces journées, animées par des spécialistes du cinéma et abordant des thèmes divers et importants relatifs au 7e art. Avec un programme riche et étoffé, les deuxièmes Journées cinématographiques d'Alger seront, le temps de ces cinq jours, le carrefour de rencontres et de débats entre les cinémas du Maghreb, de l'Orient et de l'Occident, créant ainsi une animation cinématographique certaine.
