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“On attend l'ère de la révolution culturelle”
LE CHANTEUR, BAAZIZ, À LIBERTE
Publié dans Liberté le 18 - 07 - 2011

Nous avons rencontré le chanteur au théâtre en plein air de Kechida (W. Batna) avant son passage lors de la soirée du vendredi 15 juillet 2011 organisée par la direction de la jeunesse et des sports de Batna.
Liberté : Comment expliquez-vous votre absence du Festival international de Timgad?
Baâziz : Ça ne dépendait pas de moi, j'aurais bien voulu y être, malheureusement pour les responsables chargés de la programmation, mon nom ne leur plaît pas. D'ailleurs, depuis l'installation de Khalida Toumi à la tête du ministère de la Culture, mon nom est interdit des grandes manifestations et les festivals. Dommage ! À Carthage, j'ai été accueilli comme une grande star. Le lendemain j'avais occupé la une des journaux. Toute la presse tunisienne parlait de mon passage. C'était une véritable réussite.
Pensez-vous que l'on ne vous appelle pas à cause de vos textes sulfureux ?
Non, pas du tout ! Il y a énormément de chanteurs qui ont chanté le pouvoir, mais ils trouvent leurs noms dans les programmes des festivals, parce qu'il y a de la magouille, de l'intérêt et de l'injuste. Il est temps que l'espace de l'art en Algérie s'ouvre pour que la chanson algérienne se développe et se place sur le même piédestal que les autres chansons des autres pays du monde. On attend l'ère de la révolution culturelle.
Comment et à quels moments écrivez-vous vos chansons ?
Je ne vous cache pas que j'écris mes textes aux moments de rage et de révolte, ou lorsque quelque chose me fait mal ou ne me plaît pas. En ces moments précis, je traduis mes sentiments en écrits. Je dis des mots crus et sans aucune hypocrisie.
Y a-t-il une évolution dans votre écriture, avec le temps ?
Bien sûr. Avec le temps, mes paroles ont gagné plus de sagesse et de maturité. Je ne suis plus fougueux comme j'étais. Je mesure plus mes paroles et leur portée.
Quel bilan faites-vous aujourd'hui de l'évolution de la chanson algérienne ?
Personnellement, j'évolue musicalement en France, loin de la médiocrité qui sévit actuellement en Algérie. Beaucoup d'hypocrite et d'hommes d'intérêt ont participé volontairement ou ont entretenu cette situation pour en profiter, mais avec le temps ils vont le payer à leurs dépens. Il est temps de libérer l'espace et de laisser les chanteurs s'exprimer librement.
Pourquoi portez-vous le plus souvent le tricot marin rayé (bleu et blanc) et la casquette ? Est-ce-que par nostalgie?
Je ne vous cache pas que lorsque j'étais petit, je détestais ce genre de tenue, mais avec le temps j'ai commencé à l'aimer. D'ailleurs, la première casquette que j'ai portée était celle de mon père, qui était de profession marin. Pour la mer, nous y habitions à deux mètres et le tricot marin rayé blanc et la casquette me rappelle beaucoup de souvenirs.


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