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Le fichage Google +
LE NOUVEAU RESEAU SOCIAL DE GOOGLE FAIT POLEMIQUE
Publié dans Liberté le 30 - 07 - 2011

à peine lancé, le nouveau réseau social de la firme américaine Google, baptisé Google + fait remuer la Toile ; après quelques jours de lancement, il atteint déjà 20 millions de membres, mais des membres qui doivent montrer patte blanche. Décryptage sur le site ecrans.fr
À sa décharge, Google avait prévenu. L'entrée dans son réseau social Google + se mérite : il faut montrer patte blanche. La patte étant ici le nom de famille de l'utilisateur, associé à son prénom. Et surtout pas de pseudo s'il vous plaît, aka et alias ne peuvent aller que dans la case du formulaire prévu à cet effet. Quant aux caractères spéciaux, ils seront d'office considérés comme suspects. De toute façon, et c'est précisé lors de l'inscription, utiliser autre chose que sa véritable identité pourrait chambouler tous les autres services Google, comme le nom inscrit sur les mails que vous envoyez - étant entendu qu'évidemment personne ne signe ses mails par son pseudo. L'aide en ligne du réseau social explique ce choix pour le moins original : “Les profils Google fonctionnent mieux lorsque l'utilisateur est identifié. Ainsi, vous êtes certain de contacter la bonne personne et les autres utilisateurs savent qu'ils ont affaire à une personne réelle lorsqu'ils consultent un profil. C'est pourquoi dans votre profil Google, vous devez indiquer le nom que vous utilisez dans la vie de tous les jours”. Pseudos et anonymat ne sont donc plus les bienvenus sur la Toile version Google. Il y a deux semaines, à la suite d'un premier blocage de compte Google +, Katie Watson, responsable des communications globales et des affaires publiques de la firme de Moutain View, a effectué un dernier rappel au site New World Notes : “les profils Google sont conçus pour être des pages publiques sur le web, destinées à aider à trouver de vraies personnes dans le monde réel”. L'affirmation voulait clore le débat. Mais c'était sans compter sur les réactions, nombreuses, après un week-end de suppressions massives de comptes par Google.
Facebook comme
preuve d'identité
Car depuis quelques jours, les témoignages ne manquent plus pour illustrer les conséquences d'un non-respect de la charte des réseaux sociaux par Google. Pour tous, les mésaventures ont débuté avec un message de l'entreprise : “Après avoir étudié votre profil, nous avons déterminé que le nom que vous avez fourni viole nos normes communautaires”. S'en sont suivies des issues bien différentes : pour certains, un blocage du compte Google +, pour d'autres, chanceux et souvent influents à l'image de Limor “Ladyada” Fried, une suppression puis une réouverture du compte. Troisième option, la pire, certains utilisateurs bloqués se sont retrouvés, en bonus, privés de tout accès aux services Google : Gmail, Gdocs etc. et donc aux données qu'ils y avaient stockées. Parmi les laissés pour compte du réseau social, une ex-employée de Google, Kirrily “Skud” Robert a commencé à réaliser une base de données regroupant tous les utilisateurs bloqués pour avoir utilisé un pseudo, l'avoir glissé entre leur nom et prénom ou même, plus simplement, à cause d'un nom ne semblant pas réel ou comportant des caractères spéciaux. Elle raconte sur son blog : “Ils me demandent mon nom (euh, tu ne le sais pas déjà ?), mon email (idem), un lien vers mon profil (idem), et de fournir des documents prouvant mon identité. Je peux soit leur envoyer un scan de mon identité avec photo (en obscurcissant les ‘renseignements personnels', sans que je sache ce que cela signifie), soit des liens vers des endroits sur le web qui montrent que ce nom est le mien”. L'ex-employée de Google ajoute : “Ils me suggèrent d'utiliser facebook - le site qui permet au cofondateur de Google Sergey Brin d'avoir une page sous un pseudonyme, et dont le propre fondateur a une page pour son chien - comme preuve.”
“Un vrai nom vaut
plus qu'un faux”
L'ironique recours au réseau social concurrent s'ajoute aux nombreuses maladresses de Google concernant cette politique des “véritables identités”. Face aux critiques, Bradley Horowitz, l'un des responsables du projet, a effectué hier un timide mea-culpa. “Nous avons remarqué que de nombreuses violations des règles de Google + sur les noms étaient des erreurs de bonne foi, et que pour ces utilisateurs, nos pratiques pouvaient être frustrantes et décevantes”. Il précise : “Nous sommes en train de mettre en place un certain nombre d'améliorations à nos procédures [...] à l'avenir, les détenteurs d'un compte sous pseudonyme seront avertis que leur compte sera supprimé s'ils n'utilisent pas leur véritable nom, et ne sera plus supprimé directement.” Pour cela, Google + a prévu de changer l'algorithme chargé d'étudier les identités et de mettre beaucoup plus en avant les pseudos et noms alternatifs ajoutés en complément par l'utilisateur.
Mais Google + ne semble pas vouloir pour autant revenir sur son règlement. Selon Robert Scoble, qui a pu interroger Vic Gundotra, senior vice-president chez Google, le réseau social “a fait des choix difficiles qui seront jugés avec le temps”.
Google serait en train de préparer “une ambiance positive, à l'image des restaurants qui ne permettent pas aux personnes non vêtues de chemises d'entrer”. Mais comme l'analyse le blogueur et programmeur Dave Winner : “Il y a une raison très simple à l'intérêt de Google pour l'utilisation de vrais noms. Cela signifie qu'il est possible de croiser les données de votre compte avec votre comportement d'achat sur les sites partenaires, qui pourraient être des banques, des détaillants, des supermarchés, des hôpitaux, des compagnies aériennes etc. [...] Cela leur fournit des informations sur ce que vous faites sur Internet, sans l'obscurcissement lié à l'utilisation de pseudonymes. Bref, un vrai nom vaut plus qu'un faux.”
Surtout s'il est, comme sur Google +, indexé par défaut sur le moteur de recherche, et que le profil est donc accessible directement sur Google. Si l'affaire peut s'avérer juteuse, le pari reste toutefois risqué. Le réseau social qui aurait déjà atteint les 20 millions de membres selon ComScore pourrait y perdre des plumes.
L'année dernière, l'éditeur des jeux World of Warcraft et Starcraft 2, Blizzard, avait décidé de supprimer de ses forums tout pseudonyme afin de ne laisser que les noms réels des joueurs, pour pouvoir mieux gérer les trolls et les spams. Avant de faire marche arrière face aux critiques des utilisateurs.


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