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Les blessures du passé...
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 17 - 08 - 2011

Résumé : Omar découvre une autre jeune femme. Elle est si belle quand elle rit. Elle a retrouvé goût à la vie. Cela se voit. Il espère que cette escapade aura chassé à jamais les démons de son passé. Arrivant à l'heure du déjeuner, ils passent prendre les enfants et les emmènent à la pizzeria…
28e
Les jours suivants, Omar la surveille. Il passe à la maison, plusieurs fois, dans la journée. Il espère de tout cœur qu'elle garde sa bonne humeur. Son sourire fait ravage.
- Tu voudrais qu'on sorte ?
- Non.
-Tu pourrais t'acheter quelque chose… ou pour la maison, propose-t-il. En général, les femmes adorent acheter de la vaisselle…
- Il y a tout ce qu'il faut, réplique-t-elle en souriant. Mais une ombre vient chasser son sourire. Omar en a mal, lorsqu'il s'aperçoit qu'elle est souvent pensive. Il faut toujours un bruit, près d'elle, pour la ramener à la réalité.
- Ah, c'est toi…
Il voit bien que son sourire est forcé. Elle veut le rassurer. Elle sent son inquiétude.
- Ça va ?
- Oui, oui…tu rentres bien tôt, aujourd'hui !
- Tu me manquais, répond-il. Si je le pouvais, je ne te quitterais pas une seconde…
Encore un sourire forcé avant de retourner à ses sombres pensées. Omar ne parvient pas à l'en tirer. Il abandonne pour cette fois.
Ce soir-là, il ne put s'endormir. Habiba avait pris un somnifère, une heure avant, pour trouver un peu de repos. Mais ses démons étaient plus forts. Elle fait un cauchemar qui la laisse tremblante. Elle murmure des mots inaudibles. Omar doit s'y prendre à plusieurs reprises, pour la tirer de son cauchemar. Elle se blottit dans ses bras tout en passant une mainsur son visage mouillée de larmes.
- Tu n'as plus rien à craindre… Tu n'es pas au village mais à Sétif !
- J'ai cru que j'y étais encore…avec Saïd, dit-elle en secouant la tête. C'était si vrai…
Omar préfère garder le silence. Il ne veut pas la brusquer avec ses questions. Il sent au fond de lui qu'elle est prête à se confier. Il ne sait pas comment se comporter. Il décide de se taire, de l'écouter tout en la gardant dans les bras. Doit-il allumer la lampe de chevet ou laisser la chambre dans l'obscurité ?
- Je rêvais de mon père et de Saïd, lorsque, lorsque IL est entré avec le fusil…Je n'en croyais pas mes yeux, les coups m'ont assourdie, je les ai vus tomber. Il y avait du sang, partout, ils sont morts à cause de moi !
- Non, tu n'en es pas responsable, dit Omar. Tu ne tenais pas l'arme que je sache ?
- Non. Mais c'est tout de même de ma faute !
- Tu ne pouvais pas te douter que ce prétendant allait sous le coup de la déception et de la colère, prendre le fusil de son grand-père, pour mettre fin à la fête !
Habiba s'arrache à son étreinte et quitte le lit. Elle allume puis prend une robe de chambre qu'elle enfile. Elle le regarde d'un air suspicieux.
- Mais qui t'a dit ? Comment le sais-tu ?
- Chérie, assieds toi, je vais t'expliquer…
Mais la jeune femme refuse. Son regard est dur. Jamais il ne l'avait vue ainsi…
(À suivre)
A. K.


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