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Malik Kezoui et Djaffer Aït Menguellet enflamment la scène
APRÈS LE GALA DE AMAR AZGHAL ET DE LA DIVA MALIKA DOMRANE
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2011


Les soirées artistiques se poursuivent toujours à Tizi Ouzou avec des galas animés chaque soir, drainant des familles et des fans qui viennent se divertir entre amis et parents. Lundi soir, la maison de la culture Mouloud-Mammeri a abrité un superbe gala animé par Amar Azghal, un chenoui natif de Tipasa, qui a partagé avec le public des Genêts de belles sonorités modernes. Puis, l'entrée fulgurante de Malika Domrane a laissé libre cours à sa voix, interprétant plusieurs de ses chansons, rendant un vibrant hommage à Mohia, Tahar Djaout, Matoub Lounès, sans oublier les dernières victimes de la “main barbare”, enregistrées ces derniers jours dans la région. Elle a interprété un texte du défunt dramaturge Mohia à qui elle voue son amour. “J'aime Mohia. Je ne suis pas corrompue, je ne tourne pas la veste. Je m'appelle liberté et je refuse d'obéir !” clame-t-elle. C'est dire que la chanson chez cette femme est avant tout une “transgression” de certaines lois révolues et une quête de liberté à une époque où le droit de la femme est bafoué. “Il faut laisser les filles et les garçons vivre leur jeunesse”, lança-t-elle vers le public qui répond en chœur “oui”. Tout en revendiquant à ce que toute la lumière soit faite sur l'assassinat du “Rebelle”, Lounès Matoub, cette femme à la voix d'or plongea le public dans une quiétude insoupçonnée en interprétant, d'un air envoûtant, un poème en hommage à cette figure de la lutte démocratique et identitaire. Mardi soir, ce même lieu a accueilli Djaffer Aït Menguellet et Malik Kezoui, deux figures montantes de la chanson moderne kabyle. Le premier est bercé par la poésie de son père, Lounis Aït Menguellet, il se traça deux parcours : un musicien voyageur, vouant un amour particulier à la flûte et au bendir, un chanteur suivant les traces de son père. Malik Kezoui, jeune chanteur non-voyant, ne le cache pas d'ailleurs dans ses textes, il est à son premier album Tikthavive (Les livres). Dans cette chanson, Malika traitera la femme comme un roman. “Un roman, c'est comme la femme, on y trouve une expérience. On doit toujours lire pour connaître la vie et on doit aussi aimer pour la comprendre.” On retrouvera aussi dans son album d'autres titres soigneusement concoctés, tant Malik accorde un dévouement parfait à ce qu'il fait. “Dans l'art, il faut être authentique”, dira-t-il. Pour Malik Kezoui, les gens n'écoutent plus les beaux textes, ce qui est favorisé par les producteurs qui font souvent dans le “consommable”, ce qu'il dénonce d'ailleurs dans l'une de ses chansons intitulée Farouja. Sur scène, il regorge d'énergie. Guitare à la main, il retrouve son chemin, celui de la liberté. Malik chante un besoin, un amour pour une femme qui s'appelle lumière.

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