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Sacré agitateur !
CONCERT D'AMAZIGH KATEB AU THEÂTRE DE VERDURE D'ALGER
Publié dans Liberté le 17 - 09 - 2011

Même s'il n'a pas rempli le théâtre de Verdure de l'établissement Arts et Culture, Amazigh Kateb a communié, jeudi dernier, avec son public. Un tout nouveau public, différent de celui qu'il avait auparavant, lorsqu'il était alors leader du groupe mythique Gnawa Diffusion.
Un public plus jeune, plus frais, qui connaît certes les textes d'Amazigh par cœur, mais qui ne cherche qu'à se défouler, qu'à danser et faire “el-houl” (l'ambiance). Amazigh Kateb n'est plus cet artiste engagé, inoxydable, aux paroles révolutionnaires qui pouvait faire admettre tout à son public. Ses paroles expriment une certaine forme de liberté pour des jeunes, désengagés de tout, qui rêvent de faire la révolution pour la “gratuité du shit” (“zetla batel”), et qui scandent entre deux chansons : “Amazigh président !” À ce public, qui espère et n'aspire qu'à faire la fête et vivre pleinement sa jeunesse, quitte à s'adonner aux pires dérives, Amazigh lancera à son adresse : “Les Algériens n'ont pas pris pour slogan ‘Echaab yourid isqat e'nidam' [Le peuple veut renverser le régime] parce qu'il n'y a pas de nidam.”
Dans un sens, vivre en paix, jouir et user de sa liberté sont les plus importantes des revendications des jeunes qui ont pris part au concert d'Amazigh Kateb, organisé par la boîte d'événementiel, Adrénaline.
Avant l'entrée sur scène de la star de la soirée, le groupe Tatafull, qui s'inscrit plus où moins dans la même démarche qu'Amazigh Kateb, a assuré la première partie. Menée par Petit Moh, chanteur et leader, la formation a repris quelques-uns de ses titres, notamment la superbe Rocket Luncher. Même s'il est très difficile de faire la première partie d'un artiste reconnu, Tatafull n'a pas fait, ce soir-là, que de la figuration car il a chauffé le public à fond, avec leur tendance incontestablement anarchiste et leur présence sur scène.
Ensuite, les musiciens d'Amazigh s'installent sur scène et c'est un Dj qui mettra de l'ambiance, en attendant la star qui se fait désirer. Enfin, Amazigh rejoint la scène, dans son bleu de Shanghai légendaire et entonne Bonjour, un poème adapté de l'œuvre de son inénarrable père, Kateb Yacine. Accompagné par ses cinq musiciens, notamment Petit Moh
au mandole (véritable chef d'orchestre !), Amazigh reprendra les titres de son album, Marchez noir, sorti en 2009, notamment Moussiba. Il fera ensuite un mix entre les chansons extraites de son album solo et des reprises de la formation Gnawa Diffusion, notamment Alger porte le voile la journée, Dima ntouma, Boukala et Baba Salem. Avec ses sonorités puisées dans le répertoire maghrébin (entre autres chaâbi), mais également dans le reggae et le raï. Amazigh délaisse ses qarqabou (crotales) et prend son goumbri pour un répertoire gnaoui oscillant entre le sacré et le profane. S'il a entraîné les spectateurs dans des danses endiablées, le “poison rouge” (comme il se surnomme lui-même), Amazigh Kateb, qui projette de reformer le groupe Gnawa Diffusion, a quelque peu du mal à se renouveler.


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