Quatre priorités de travail pour les années à venir ont été définies par la direction de l'action sociale de la wilaya de Bordj Bou Arreridj (DAS) afin de mieux inscrire les actions dans le prolongement. “Ce plan a une ambition : répondre aux souhaits des Bordjiens et veiller à l'équilibre des régions. Je souhaite que nous puissions atteindre ensemble ces objectifs”, a souligné le directeur de l'action sociale de la wilaya de Bordj Bou-ArrEridj, Tiga Abderrahmane lors d'une rencontre tenue récemment avec le mouvement associatif de la wilaya au siège du complexe culturel Aïcha-Haddad. “Prendre en charge les enfants de la rue, les femmes victimes de violence, les toxicomanes et les personnes âgées sont les grands axes de cette action sociale”, ajoute-t-il. Pour concrétiser cette union, le directeur appelle les partenaires engagés dans l'action sociale à la création d'un forum du mouvement associatif pour encadrer les propositions, les plaintes et l'aide de ce partenaire important. “En nous appuyant sur le large consensus dégagé lors des rencontres de la solidarité lors du forum du mouvement associatif, nous donnons une nouvelle impulsion à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale en soutenant et en accompagnant les actrices et acteurs locaux, tout en accentuant leur mobilisation et en favorisant la concertation entre eux. Les alliances que nous bâtissons avec chacune des régions représentent un nouveau partenariat auquel toutes et tous sont conviés à se joindre”, a insisté M. Tiga. Concernant la prise en charge des enfants nécessiteux, il souhaite que l'action ne se limite pas à la rentrée scolaire mais durera dans le temps et l'espace. “L'enfant a besoin aussi d'être bien nourri, bien chauffé et lui assurer le transport pour favoriser la réussite scolaire”, dira-t-il. “Nous voulons aussi améliorer les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté. Nous voulons continuer d'instaurer, avec les partenaires engagés dans la lutte contre la pauvreté, les meilleures actions possibles au profit des personnes qui se retrouvent, bien malgré elles, dans une situation difficile”, ajoute-t-il. L'autre point concerne les personnes âgées, les toxicomanes et les femmes victimes de violences. À cet effet, le responsable du secteur a remarqué le manque d'infrastructures d'accueil dans la wilaya. “L'accueil de ces personnes et la prise en charge de leurs problèmes sont les premières offres de l'action de soutien”, a-t-il expliqué. “Mais il reste du travail à accomplir. Il importe également d'intervenir davantage sur le plan de la prévention et d'intensifier les mesures visant l'intégration des personnes qui vivent des situations d'isolement au sein de la communauté. Les actions doivent, plus que jamais, converger”, a-t-il conclu.