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Vendeurs, producteurs, mandataires et spéculateurs dans le même panier ?
Nouvelle flambée des prix des fruits et légumes à Oran
Publié dans Liberté le 01 - 10 - 2011

Le passage sans transition du mois de ramadhan à celui de la vie de tous
les jours signifie immanquablement cherté et flambée des prix des fruits et légumes. C'est autant dire que les voies impénétrables du marché des légumes restent une énigme autant pour le consommateur que pour l'autorité (locale et centrale) qui n'arrive toujours pas
à discipliner un secteur hors contrôle.
Le constat est en tout état de cause révélateur au niveau des marchés de la ville et de la périphérie d'Oran où la plupart des commerçants pratiquent ouvertement l'esbroufe. Au marché de la Bastille, le navet a atteint le prix historique de 200 DA le kilo lorsque le prix de la carotte avoisine les 70 et 80 DA alors que la tomate est cédée à 120 da. Même constat au marché Michelet où le prix du poivron concurrence celui du chou-fleur avec respectivement 120 et 150 DA le kilo. Quant aux haricots verts et la pomme de terre, leurs prix défient toute logique, passant du simple au double. En effet, le prix de l'haricot vert est passé de 60 à 120 DA et de 30 à 60 DA le kilo pour la pomme de terre.
La laitue est cédée à pas moins de 140 DA le kilo tandis que les aubergines sont proposées entre 80 et 90 DA. Le citron, quant à lui, a atteint la somme mirifique des 240 DA le kg. Le marché d'Es-Seddikia (ex-Gambetta) n'échappe pas à l'emprise de la hausse des prix qui semblent emballer les vendeurs. Et bien sûr, en pareille occasion, les accusations acerbes, pleuvent. “Pourquoi s'en prendre à nous alors que le mal se trouve du côté des mandataires qui font et défont les prix à leur guise”, affirme l'un d'eux. Pour lui comme pour ses compagnons, la faute incombe inéluctablement à “l'Etat qui ne joue pas son rôle de régulateur et de contrôle”, ajoute son compagnon.
Dans cet embrouillamini de fuite en avant, une ménagère met tout le monde dans le même panier. “Ce sont les producteurs, les mandataires, les intermédiaires, la corruption et l'absence d'un contrôle efficace qui sont la cause de cette situation inextricable”. Une autre ménagère, le couffin presque vide, s'autocritique. “C'est notre faute à nous les consommateurs si nous en sommes aujourd'hui arrivés à cette situation. Nous n'avons qu'à bouder l'achat des légumes et vous verrez que les vendeurs seront obligés de revoir leurs prix à la baisse”, lâche-t-elle sous l'approbation des autres consommateurs. Pour justifier cette flambée des prix, les différents vendeurs que nous avons interrogés, expliquent que “les détaillants n'ont pu s'approvisionner au niveau du marché de gros” pour une raison qui reste connue d'eux seuls. Un autre vendeur fait dans la surenchère. “C'est à cause de la demande qui dépasse largement l'offre”. Et d'ajouter pince-sans-rire : “Bientôt, on ne pourra plus se payer la pomme de terre car elle aura atteint les cimes vertigineuses de 150 DA le kilo. Vous êtes prévenus”, dira-t-il simplement sur le ton de la prédication. Une source proche de la direction des services agricoles affirme toutefois, le contraire.
“Nous pouvons assurer qu'il y a eu une surproduction agricole tout au long des mois de juin, juillet et août de l'année en cours”, indique-t-on. Un discours qui semble trancher avec la réalité des prix appliqués sur les fruits qui n'échappent pas à la “règle” imposée par les vendeurs. “Ceux sont les spéculateurs qui font la pluie et le beau temps en appliquant les prix de vente des fruits et des légumes, en usant à outrance du jeu de la rétention des produits”, déclare pour sa part un vieux mandataire des halles centrales. Les fruits subissent également une hausse sans précédent.
Ainsi, le raisin de qualité moyenne est vendu entre 130 et 180 DA le kilo alors que la pomme a atteint les 160 DA le kg seulement.
Les poires sont hors de prix puisqu'elles sont proposées entre 150 et 180 dinars le kg au lieu de 90 DA durant le mois de ramadhan.
En attendant de trouver une solution à ce labyrinthique enchevêtrement où l'illogique se la dispute à l'aberration, le consommateur, cet éternel dindon de la farce, subira seul le diktat des spéculateurs de tous bords qui règnent impunément sur la loi des prix des fruits et légumes.


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