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Les sangliers aux portes d'Alger
IlS ENVAHISSENT LES FORÊTS DE LA BANLIEUE
Publié dans Liberté le 06 - 10 - 2011

Le phénomène n'est pas nouveau dans la capitale. Encore moins dans les zones rurales de l'Algérie profonde. Les foyers de sangliers existent depuis la nuit des temps quand l'Algérois, avant qu'il ne soit sauvagement bétonné de bout en bout, exhibait fièrement ses maquis depuis la Rocade de Réghaïa jusqu'aux côtes de Zéralda, en passant par les limites de Tipasa, Blida et Boumerdès.
Mais, ces dernières années, et malgré le peu de poumons d'oxygène qui subsistent contre vents et marées, les sangliers ont envahi la capitale.
À la recherche de nourriture, ils circulent de nuit comme de jour sans être inquiétés. Cette situation suscite des craintes chez les habitants des cités qui s'interrogent si ces bêtes ne vont pas élire, un jour, domicile dans le peu d'espace qui reste dans la capitale.
Le spectacle est visible, notamment dans les nouvelles cités d'Alger et limitrophes aux forêts et aux oueds, comme à Béni Messous, Ben Aknoun, Draria, El-Achour, Baïnem, Bouzaréah, Bouchaoui, Zéralda, Chéraga, Baba-Hassan, Kheraïssia, Ouled Fayet, Birkhadem, El-Harrach, Oued Mazafran et Réghaïa. Selon des témoignages recueillis çà et là, “il y a une forte concentration de sangliers dans les sites abandonnés et dans les zones inexploitées. Chaque nuit, des dizaines de cochons circulent au milieu des quartiers. Ils cherchent de la nourriture et ne s'en prennent jamais aux habitants. Mais le danger est là. Car si, par erreur, on s'approche des marcassins ou que l'on tente de les chasser, ces bêtes se défendent violemment et peuvent tuer toute personne présente sur les lieux. Les sangliers ne tolèrent pas une présence au moment de leur quête. Ils veillent jalousement sur leur progéniture et réagissent à toute présence indésirable”. En règle générale, quand il y a surpeuplement de certaines espèces d'animaux à caractère offensif, l'autorité administrative saisit systématiquement ses services pour organiser des battues. Autrement dit, des services spécialisés, assistés par les services de sécurité relevant de la compétence administrative, identifient les foyers où pullulent ces bêtes, les canalisent et les éliminent du décor. Il faut savoir que chaque foyer est composé, au minimum, d'une cinquantaine de sangliers et de laies et au moins d'une centaine de marcassins. Après tout, la nature a horreur du vide.
Mais est-ce une solution que de recourir, à chaque menace, à des battues ? Evidemment pas ! Car, cette espèce d'animaux se régénère et envahit toute forêt où la survie serait possible afin de sauver sa progéniture. De surcroît les battues nécessitent, en plus des moyens humains, de gros moyens matériels. À l'évidence, la chasse au sanglier n'est pas interdite par la loi algérienne. Encore faudra-t-il interdire la chasse sauvage à l'outarde ou encore au pigeon voyageur ? D'où l'opportunité d'organiser un marché à l'exportation vers des pays demandeurs où l'élevage équivaut à de grosses industries. À moins que ce segment n'intéresse pas une économie importatrice, l'abattage du sanglier n'est qu'un sursis et ne constitue nullement une solution pour l'éradication de cette espèce qui hante toutes les forêts d'Algérie.
FARID BELGACEM


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