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De 1956 à 1962, plus de 199 guillotinés à Serkadji
Zabana et les autres...
Publié dans Liberté le 12 - 10 - 2011

Tout a commencé un certain 19 juillet 1956, lorsque le valeureux martyr, Ahmed Zabana, fut conduit de sa cellule de la prison de Barberousse (Serkadji) vers… la guillotine !
Le bilan des années de la guerre de Libération qui suivront cette triste date (1956-1962) ne sera que plus lourd. Selon les chiffres archivés, ils sont entre 199 et 223 moudjahidine à passer sous le couperet des forces coloniales françaises, dont 45 en une seule année (1956-1957), sous la gouvernance de celui qui deviendra le président de la France, François Mitterrand.
Soit, ce même président qui abolira, dans son pays, la peine de mort. La France rejoindra les pays abolitionnistes un certain 9 octobre 1981, sur proposition de son ministre de la Justice, “au nom du gouvernement de la République”, Robert Badinter, alors fervent défenseur de cette question. “Le 19 juin 1956, à 4h du matin, le valeureux martyr fut conduit de sa cellule de la prison de Serkadji vers la guillotine. Il a demandé à faire sa prière. Chose qui lui a été refusée. Il finit toutefois par l'accomplir après insistance. Ahmed Zabana a demandé à être conduit sans les mains liées et sans la cagoule à la guillotine où il s'était mis calmement sous le couperet. Au moment de l'exécution, le couperet s'est arrêté à deux reprises, à quelques centimètres de son cou.” C'est le témoignage de son avocat, Me Mahmoud Zertal. Autrement dit, une exécution contraire au “principe” même instauré par l'Etat français de l'époque, soit cette “loi” prévoyant qu'“au cas où la guillotine ne fonctionnerait pas correctement, le condamné devait être remis immédiatement en liberté”. Le principe veut ainsi que si le couperet s'arrête seulement une fois, au moment de l'exécution, le condamné sera automatiquement gracié. Mais rien n'y est fait dans le “cas Zabana”. Ses bourreaux avaient décidé de le priver même de cette “grâce divine”. Le “guillotinage” du valeureux combattant est qualifié de “crime d'Etat”…
Selon l'Association nationale des anciens condamnés à mort, les couloirs de la mort des prisons françaises comptaient, au 5 juillet 1962, 1 800 condamnés à la peine capitale dont un millier serait encore en vie (800 sont décédés après l'indépendance). Bientôt cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie (d'ici au 5 juillet 2012), les autorités françaises refusent toujours de reconnaître ces exactions, leurs crimes coloniaux.
La guillotine des centaines de prisonniers condamnés à mort et l'assassinat des dizaines de milliers de civils commis par l'armée française durant sa présence en Algérie, ces crimes coloniaux, crimes contre l'humanité ne sont toujours pas reconnus par les autorités françaises. Les Algériens n'ont, à aucun moment, dissimulé leur souhait d'avoir accès aux archives afin de pouvoir enfin réhabiliter, ne serait-ce qu'à titre posthume, les victimes… La France l'a déjà fait avec Madagascar. Aussi l'histoire retiendra que les Français avaient, en revanche, bénéficié d'un traitement similaire auprès des Allemands…
Farid Abdeladim
najmawahilal 12-10-2011 16:33
HAMIDOUCHE FARID 12-10-2011 12:56
fetouh 12-10-2011 12:04


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