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La fille des Aurès 48e
Publié dans Liberté le 12 - 10 - 2011

Résumé : Hamid apprend à Faouzi toute la réalité sur Hakima. Ce dernier n'en revient pas. Il n'arrivait pas à admettre que Hakima était une enfant abandonnée. Une enfant retrouvée au bas des escaliers d'une mosquée et élevée dans un orphelinat. Il comprenait enfin les réticences de la jeune fille. Hamid lui promet de faire de son mieux pour l'aider à la reconquérir.
Il se lève pour sortir en brandissant l'index :
- Il faut savoir aussi être diplomate dans la vie Faouzi…
Faouzi sourit en regardant son ami quitter le bureau. Il s'installe devant son ordinateur, et se met au travail sans trop d'entrain.
L'Indien
Nawel venait de terminer son quart. On était à la mi-journée, et il faisait une chaleur torride. Elle enlève sa blouse et enfile une petite veste avant de se donner un coup de peigne et de retracer son rouge à lèvres. La matinée n'avait pas été de tout repos. Des malades affluaient toutes les minutes à son service, et elle dut encore une fois faire face à des situations assez complexes.
Elle se saisit de son sac à main et prend ses clefs. Son véhicule n'était pas garé trop loin, et elle s'empresse de rejoindre le parking par la petite porte de service.
Elle sent des courbatures le longs de ses muscles et se promet de faire un peu de footing dans l'après midi, avant d'opter pour un bain chaud. Elle ouvrit la portière de sa voiture et s'apprêta à monter lorsqu'elle remarqua qu'un véhicule de couleur bleue lui bloquait le passage. Ce véhicule n'était –il pas celui qu'elle avait croisé il y'a quelques jours dans un sens interdit ?
Elle revint sur ses pas, et remarque le jeune brun qui la regardait :
- Encore vous ! s'écrie t-elle. Mais ma parole, on dirait que vous faites exprès de me bloquer le passage chaque fois que vous me rencontrez !
Le jeune homme sourit :
- Vous l'avez deviné enfin ! Bien sûr que je le fais exprès…Je n'ai pas d'autre alternative pour vous aborder et j'ai longtemps attendu votre coup de fil.
Nawel sentit la moutarde lui monter au nez :
- Mais pour qui vous prenez vous donc ? Pour le Raja ?
Il sourit encore :
- Vous vous rappelez donc de moi ?
- Oui… Vous êtes le chancelier indien…. Vous excellez dans l'art de persécuter des femmes sans défense comme moi.
Il lève une main suppliante :
- S'il vous plaît Nawel. S'il vous plaît, je ne veux pas vous importuner mais…
- Vous connaissez mon nom ? Je ne me rappelle pas vous l'avoir donné.
- Non, vous ne m'avez pas fait cet honneur, mais il se trouve que je l'ai remarqué sur l'une des ordonnances de ma mère…
- Pardon… ?
Il hoche la tête :
- Oui, docteur, vous avez traité ma mère pour un ulcère de l'estomac et depuis, elle n'a pas cessé de faire votre éloge.
Nawel ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais ne put rien prononcer. Elle se rappelle toutefois avoir reçu une vieille femme indienne dans son service. Elle était aux urgences ce soir-là, et elle avait porté assistance à cette pauvre femme qui se tordait de douleurs. Oui c'était vrai… !.Elle se rappelle cette adorable mère de famille, qui joignait les mains pour la remercier. Elle était accompagnée d'une femme plus jeune qu'elle. Probablement sa fille. Comme elle ne comprenait pas leur langage, elle s'était contentée de rassurer les deux femmes par des gestes, avant de pouvoir communiquer avec un homme qui les avait rejointes, et qui parlait couramment le français.
- Oui Nawel, tu as reçu ma mère, et tu l'a bien traitée….Elle se porte à merveille maintenant….Il fut un temps où j'ai pensé l'évacuer à l'étranger….Mais elle s'était opposée arguant du fait, qu'elle n'avait jamais rencontré un médecin aussi doué que toi. Elle a préféré te faire confiance et elle avait raison.
L'homme avait osé faire le pas. Il l'avait tutoyée ! Elle relève les yeux et le regarde en face :
- Eh bien, merci. Tu remercieras ta mère pour moi, je n'ai fait que mon devoir…J'ai prêté serment pour soulager les souffrances dans la mesure des mes modestes connaissances médicales.
- Mais moi je veux te remercier plus amplement Nawel. Je, j'aimerais t'inviter à partager mon déjeuner. J'ai passé des heures à t'attendre sous ce soleil de plomb. Je crois que je mérite une petite attention de ta part.
Nawel ne savait plus quoi répondre. La raison lui disait de planter cet homme là et de s'en aller, mais une petite voix montait en elle…Une voix insistante qui lui demandait de sortir de son “cocon” et de sourire à la vie. Après tout, ce jeune homme paraissait bien éduqué, et ses manières “hindoues” l'amusaient. Il joignait les mains pour la saluer ou la supplier, il souriait d'un air franc, et avait de beaux yeux. Elle le regarde en face et sourit :
- Si jamais un jour on m'avait dit que j'allais déjeuner avec un Indien, je n'en aurais pas cru un mot.
- Tu veux dire que tu acceptes… ?
- Ai-je le choix ? Tu bloques toujours mon véhicule.
Il rit heureux et détendu :
- Nous allons prendre le mien. Nous allons manger dans un restaurant de mon pays…Je suis certain que tu vas apprécier nos mets.
(À suivre)
Y. H.
farid oucherif 12-10-2011 18:46


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