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Confessions d'un orphelin 23eme partie
Publié dans Liberté le 13 - 12 - 2011

RESUME : Donya ne supporte pas que Karim la conçoit simplement comme une “gentille cousine”, elle expose son mal-être. Il est conscient être la raison de ses soupirs, mais est rassuré que les pensées de sa cousine lui appartiennent. Karim est agréablement surpris en constatant que son frère brigue le métier d'avocat, comme leur défunte mère. Son frère Khalil est allé garer la voiture de son colocataire. En discutant avec des amis, il désigne du doigt son petit frère…
Khalil me présente à eux, c'est ce que j'en déduis, car en leur parlant, ses compagnons me dévisageaient avec un sourire inquiétant. Assez effrayé, je m'attends au pire, ils s'approchent de moi et je recule un peu, inquiet. Mon frère marchait derrière eux, le sourire sournois aux lèvres, et ils se jettent pour que chacun me prenne dans ses bras et m'avouent :
- Mon frère, ça fait plaisir !
Puis ils se mirent à danser autour de moi en chantant comme des fous :
- Mon frère est là ! Mon frère est revenu vers moi !
Un tapage nocturne embarrassant, car je ne pouvais sortir du cercle, alors que les voisins menaçaient d'appeler la police. Mon frère les calme et se permet de les sermonner concernant leurs études, pour les conseiller de suivre l'exemple de leur ami qui a trouvé du travail après avoir changé son comportement, en se levant aux aurores pour chercher du travail.
Après cela, tous promettent à Khalil de s'améliorer et de bosser plus hargneusement et qu'il n'avait qu'à attendre pour voir le résultat. Assez bavardé ! On leur souhaite bonne nuit, avant de monter dans l'appartement où vivait mon frère : c'était désordonné, il y avait des boîtes de pizza un peu partout, des vêtements sur le sol, mais mon frère me suggère de piétiner les vêtements malgré tout, puisque ils n'étaient pas encore lavés. C'était répugnant, je les évitais à tout prix, ce qui faisait rire mon frère. Il ouvre la porte d'une chambre et me dévoile un jeune homme endormi dans un lit, encore chaussé et portant des vêtements de sortie au lieu d'un pyjama. Il était encerclé par une pile de vêtements. Naturellement sa chambre était aussi sale que ne l'était le salon. Khalil me présente à son colocataire, alors que ce dernier était profondément endormi et ronflait :
- Karim je te présente Zakaria. Tu devrais lui dire bonsoir !, me propose-t-il. Avec scepticisme, je m'exécute :
- Bonsoir Zakaria ! Et étonnement, il lève la main et murmure en se dérobant d'un instant de sommeil :
- Bienvenue Karim…, le frère de Khalil est mon frère !
Puis il recommence à ronfler.
Stupéfait qu'il m'entende, je le remercie :
- C'est gentil Zakaria, merci infiniment, je te considère aussi comme un frère…
Mais Khalil m'interrompt en affirmant que son ami n'entendait pas ce que je lui disais, Apparemment, mon aîné avec le temps a su décoder les nuisances nasales de son colocataire et me guide vers sa chambre, qui était nickel, puis me montre ma chambre : bien rangée, avec des veilleuses sur deux tables de nuit du lit, et une petite bibliothèque où il y avait plein de nouveaux ouvrages, de grands best-sellers. Puis il me révèle :
- C'est ta chambre Karim, si tu acceptes de vivre avec nous. Je l'ai préparée en attendant que tu aies ton bac et que tu choisisses la fac où tu ira pour que je vienne te chercher et pour qu'on reste ensemble mon frère, et qu'on rattrape le temps perdu.
Je le regarde touché par son geste et lui ajoute :
- Je veux bien vivre avec toi, si tu me permets de cuisiner, car je ne veux pas me nourrir de repas froids.
Il me sourit et me promet de me laisser faire ce qu'il me plaît, du moment que je ne rangerai pas la maison, car Zakaria ne se retrouve plus si son bazar est classé, et mon frère me révèle pour expliquer ce comportement inhabituel :
- Mon ami a vécu comme nous, dans une belle maison, il ne manquait de rien, avec des parents stricts qui lui faisaient un programme pour la journée, et essayaient de le rendre parfait, ce qui fait qu'il est devenu tout le contraire aujourd'hui : il prend tout son temps pour aller à la fac, mais “hamdoullah” c'est quelqu'un sur qui on peut compter, et c'est mon meilleur ami ! Je déménage vivre chez mon frère et son presque inexistant colocataire, qui ne fait que dormir. Mon père était réticent, mais ma belle-mère a vite fait de le convaincre de me laisser partir. J'étudie sans relâche, je me fais des amis : ceux de mon frère, ils me traitent avec tant de respect et d'admiration que je m'attache à eux. Je découvre les autres aspects de Khalil. à part sa gentillesse et son dévouement envers ses amis, il était protecteur à mon égard, me déposait à la fac et me ramenait en voiture le soir, il criait sur moi quand je prenais le bus pour que je ne le dérange pas à chaque fois, et il insistait pour être présent dans ma vie.
Un jour où je décompressais avec les jeunes du quartier, en buvant une limonade, tard le soir, ils ont insisté pour que je leur fasse une parodie de certaines scènes dramatiques de grands films qu'on s'adonnait à ressasser. Jeles faisais hurler de rire en imitant “l'inspecteur Tahar” ou en leur caricaturant Jack de Titanic que je surnommais “Abdeka” et ridiculisais le personnage de ce français cassé qui rendait le caractère totalement hilarant.
Ce que je ne savais pas, c'est qu'un grand réalisateur algérien était dans la même cafète que nous, et m'aborda en me proposant un rôle dans son film.
Quel bonheur ! Je joue un petit rôle au cinéma, grâce auquel je devins populaire en Algérie, malheureusement, personne ne me donne ma chance dans ce métier où les talents sont laissés pour compte.
Je rends visite à hadja Sadia qui allait de plus en plus mal. En la trouvant sur son lit avec une infirmière à ses côtés, je m'inquiète de son état et ne peut m'empêcher de m'alarmer.
(À suivre)
H. B.


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