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La fille des Aurès 92eme partie
Publié dans Liberté le 17 - 12 - 2011

Résumé : Hakima affronte une situation des plus biscornues. Nadia, sa belle sœur, la traite de tous les noms. Pour elle, elle n'était qu'une intruse qui voulait hériter des biens de la famille. Mais Si Mustapha remet les pendules à l'heure. Nadia est offusquée… elle préfère quitter les lieux après avoir subi l'humiliation d'un passé qu'elle voulait enterrer.
EPILOGUE
Nawel reprend de la salade et sourit à Adel qui était assis en face d'elle :
- J'aime beaucoup cet endroit, lui dit-elle. Je ne savais pas que tu connaissais des coins aussi sensas…. !
Adel sourit :
- Je te ferais découvrir le paradis sur terre. Consens à donner une suite favorable à ma proposition…
Nawel sourit :
- Une telle proposition mérite une longue réflexion Adel, lorsqu'on s'engage avec une personne, c'est pour toute une vie. Cela fait tout de même peur, tu ne trouves
pas ?
Adel lui prend les mains :
- Moi, j'ai déjà fais mon choix… Je ne reviens pas là-dessus. Je suis journaliste, fils unique d'une famille qui se compose de quatre filles et de mes parents. Mes sœurs sont toutes mariées. Mes parents vivent dans un appartement situé sur les hauteurs et… et si cela peut te rassurer, je t'informe que je viens d'acquérir un appartement semi-fini, et je pense qu'il sera fin prêt d'ici la fin de l'année.
Nawel repense à sa solitude… à la villa de son père où résonne le silence depuis plusieurs années :
- Détrompe-toi Adel. Vivre auprès de tes parents ne me dérangerait nullement. Bien au contraire, j'ai toujours rêvé de la chaleur d'une famille…
Adel lui jette un regard étonné :
- Tu es aussi malheureuse que ça Nawel… ?
- Bien plus que tu ne le crois…. Je me sens si seule… Parfois, je me demande même si mon père se rappelle de mon existence. Depuis que j'ai terminé mes études, il ne s'occupe plus de moi. Nous nous faisons un signe vague de temps à autre lors de certaines occasions ou de fêtes où mon père dépose une valise pour en reprendre une autre. Il est partout sauf chez lui, et rencontre un tas de gens sauf sa propre fille.
Nawel se tait. Elle ne pouvait aller plus loin, l'émotion lui avait noué la gorge. Adel déglutit, avant de lancer :
- Je ne connaissais pas cet aspect de ta vie Nawel. Excuse-moi si j'ai remué le couteau dans la plaie.
Nawel tente de sourire :
- Non… Tu n'a rien remué. Ma vie n'a jamais été un fleuve tranquille. Heureusement que je n'ai pas raté mes études.
Elle secoue sa tête et poursuit :
- Je n'ai pas connu ma mère. Elle est décédée alors que j'étais en bas âge. Mais je ne connais pas non plus mon père ; et pourtant il est bien vivant. Sait-il le mal qu'il m'a fait… ? Sait-il qu'à la place des chèques qu'il me signait, un regard attentionné de lui m'aurait comblée ? Il m'a privée de son affection et de sa présence ; et même lorsqu‘il est présent, son esprit est tellement absorbé par ses affaires, qu'il oublie jusqu'à mon existence !
Adel lui reprend la main et lui dit d'une voix basse :
- Je comprends pourquoi tu préfères encore la cité "U".
Elle hoche la tête :
- Au moins là, j'ai Hakima et les autres filles autour de moi… Je me sens bien moins seule que dans notre villa.
Le jeune homme est ému :
- Je ne sais quoi te dire Nawel. Mais je te promets une chose : je tenterais par tous les moyens de combler ce manque affectif qui te fait souffrir. J'espère te faire oublier tout ce passé que tu traîne tel un boulet à ta cheville, et qui continue à te torturer.
Nawel rit :
- Tu n'as pas peur du médecin, Adel ? Tu n'as pas peur de ma blouse blanche et des injections ?
- Heu… non….Je ne pense pas qu'auprès d'une femme telle que toi j'aurais à affronter encore de telles phobies. Tu parais si sûre de toi, Nawel, que j'ai du mal à croire qu'au fond de ton âme se cache une grande souffrance.
Nawel pousse un soupir :
- Que de souffrances cache un être humain au fond de lui !
- Alors… que décides-tu ?
- Hein ?
- Que décides-tu ? Veux-tu devenir mon épouse ou…
Nawel le regarde dans les yeux :
- Patience… tu auras ma réponse au moment opportun.
La journée tirait à sa fin. Un petit vent s'était levé, et quelques nuages s'amoncelaient. Après la chaleur de la journée, un orage ne serait pas de trop.
Nawel ouvrit la porte de sa chambre et donne de la lumière :
- Hakima !
La jeune fille s'étire, et se redresse pour s'asseoir dans son lit :
- Bonsoir Nawel.
- Mais quand est-ce que tu es rentrée ?
- Dans l'après-midi.
Nawel dépose ses affaires et vint se mettre auprès d'elle :
- Comment cela s'est-il passé à Batna ?
(À suivre)
Y. H.


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