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L'origine des prénoms usités en Algérie
Kahina, Dihia, Damia
Publié dans Liberté le 22 - 12 - 2011

Ces prénoms féminins sont courants et se rapportent tous à un personnage célèbre de l'histoire de l'Algérie : Kahina, héroïne de la résistance aux Arabes, dans la région des Aurès. Le mot kahîna est en réalité un sobriquet et signifie “prophétesse, devineresse, prêtresse”, la Kahina passant pour une voyante, voire une sorcière pour les conquérants arabes, puis les auteurs arabes. Mais ce nom a perdu aujourd'hui le caractère péjoratif qu'il avait, à l'origine, chez les Arabes, et il est employé comme prénom. Selon les historiens arabes, le nom de la Kahina serait Dayhia fille de Matiya ben Tifan ou encore Damiya fille de Yunafiq. On trouve encore Dihiya et Dîyya. Le nom de Dahia, aujourd'hui, on préfère prononcer Dihia, est à rapprocher du touareg adeh “palper, être palpé, caresser, être caressé”, ici “aimée, choyée”. L'onomastique targuie comporte d'ailleurs deux prénoms issus de ce verbe : Dahu, pour les hommes et Daha pour les femmes. Le second nom attribué à la Kahina est Damia : ce nom est sans doute d'origine gréco-latine, Damia étant la déesse de la fertilité. Ce nom, ainsi que son équivalent masculin, Damien, étaient courants chez les Berbères de l'époque romaine. On a beaucoup polémiqué sur la religion de Dihiya. Certains auteurs pensent qu'elle était juive, à cause de sa tribu, les Djerawa, qui, selon Ibn Khaldûn, était largement judaïsée au 7e siècle. D'autres pensent qu'elle était chrétienne, tirant en cela argument de sa filiation (Matiya et Tifan sont des déformations de Mathieu et Théophane) mais aussi du nom de Damiya qui était sans doute un diminutif du nom latin Damiana. En fait, en l'absence d'informations précises, on ne peut trancher ni pour l'une ni pour l'autre de ces hypothèses, et Dihiya pouvait être juive, chrétienne et même païenne. D'ailleurs, un auteur musulman, Al Malikî, écrit que pendant sa retraite, Dihiya était accompagnée d'une grande idole en bois, transportée sur un chameau. Il pourrait s'agir d'une divinité berbère et non forcément, comme on l'a écrit, d'une statue du Christ ou de la Vierge Marie.
M. A. Haddadou
(prénoms à expliquer à :
[email protected])


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