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Brûlures de l'âme 5eme partie
Publié dans Liberté le 27 - 12 - 2011

Résumé : Feriel est de plus en plus inquiète. Que lui cache-t-on donc au sujet de Nazim ? Avait-il succombé à ses blessures ? Son père lui avait suggéré d'accepter son sort et de s'en remettre à son destin. Des propos qui n'étaient pas pour la rassurer.
Nazim se réveille avec un goût amer dans la bouche. Il tente d'ouvrir les yeux, mais ses paupières refusèrent d'obtempérer.
Il porte la main à son visage et constate que de nombreux bandages l'enveloppaient. Son esprit refusait de répondre. Au fait, où était-il ? Les souvenirs le fuyaient. Il sentait des douleurs dans son corps entier. Ses jambes et sa colonne vertébrales le faisaient horriblement souffrir. Il avait une atroce migraine et sa langue était pâteuse.
Une voix tentait de percer ses oreilles… Quelqu'un s'adressait à lui :
- Alors Nazim… On reprend pied ? Cela nous rassure, mais pour le moment tu ne dois pas t'agiter. Tes blessures sont encore trop vives.
Une main apaisante vint se poser sur son bras :
- Je suis le docteur Nabil. Je peux t'assurer que maintenant tu es hors de danger… Je vais t'injecter un sédatif et tu vas te rendormir. Le sommeil est le réparateur de tous les maux.
Il sentit une piqûre sur son bras, puis un brouillard l'emporte loin des rivages de la réalité.
Feriel se tenait sur le seuil de la porte. Elle avait suivi le docteur Nabil, qui lui avait révélé l'atroce vérité sur l'état de Nazim, au chevet duquel
la jeune femme se met et passe une main sur les nombreux bandages de son visage.
- Va-t-il perdre la vue docteur ?
-Non. Ses yeux sont intacts, mais le reste du visage est pratiquement brûlé.
- Vous voulez dire que Nazim est totalement défiguré.
- Hélas ! oui… Contrairement à vous, il n'avait pu s'extirper du véhicule au moment de l'explosion. C'est son visage qui est le plus atteint. Pour le reste… Je veux dire les fractures et les multiples contusions, nous pensons que dans un mois, tout au plus, tout rentrera dans l'ordre. Peut-être qu'une petite rééducation s'imposera, mais là n'est pas le véritable drame.
Feriel sentit des larmes ruisseler sur son visage :
- Il n'y a donc plus rien à faire docteur ?
- Je ne pense pas. La chirurgie esthétique a fait de grands progrès de nos jours… Mais dans le cas de Nazim, je ne pense pas qu'elle nous soit d'un grand secours. Heureux encore qu'il n'ait pas perdu la vue !
Feriel caresse le visage de son fiancé. Nazim était si beau… Il avait de très beaux traits et dégageait un charme fou. Comment sera-t-il lorsqu'on lui enlèvera tous ces bandages qui couvrent son visage.
Comme s'il lisait dans ses pensées, le docteur Nabil poursuit :
- Il sera couvert de cicatrices, que le temps finira par effacer, mais ne retrouvera plus jamais un visage… Rien d'expressif. Il aura un orifice à la place du nez, un reste de joues froissées, le front, le menton, une partie de son cou et le pourtour des lèvres totalement brûlés. Mais les lèvres, les dents et la bouche sont indemnes. Nazim pourra parler sans difficulté. Il a pu sauver ses yeux qui pourront plus ou moins refléter ses états d'âmes… Ce jeune homme ne sait pas encore ce qui l'attend. Lorsqu'il apprendra la triste réalité, Dieu seul sait comment il réagira.
- J'aurais préféré le savoir mort et enterré, articule Feriel entre deux sanglots.
- La vie et la mort sont entre les mains de Dieu. Nous n'y pouvons rien. Dieu nous fait passer par des épreuves dans ce bas monde et chacun de nous paye la rançon qui lui est exigée.
Feriel essuie ses larmes :
- Tel que je le connais, Nazim n'aimerais pas susciter la pitié. Il est si fier et si confiant en l'avenir... Je ne sais pas comment il va réagir lorsqu'il sera confronté à la triste réalité.
Le médecin soupire :
- J'appréhende aussi sa réaction. Je ferai de mon mieux pour le préparer psychologiquement à cette rude épreuve… Mais ce ne sera pas facile, ni pour nous ni pour lui. Il est si jeune et je suis certain qu'il était très motivé et prêt à mordre la vie à pleines dents.
- Oui docteur… Nous nous apprêtions à nous marier dans les prochains jours… Nous discutions justement de notre projet…
Feriel se mordit les lèvres. Cela lui paraissait si loin. Et puis maintenant, elle se rendait compte que leur conversation était totalement absurde. Nazim l'aimait et ne voulait que son bonheur. Et elle, elle avait voulu jouer aux grandes dames. Tout cela parce qu'elle ne voulait pas partager Nazim avec les autres… Elle le voulait à elle seule. Alors qu'il ne cessait de lui réitérer les multiples raisons qui l'obligeaient à vivre encore avec sa famille sous le même toit.
(À suivre)
Y. H.


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