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Privatisation : opportunité ou menace ?
Face à de telles défaillances que faire ?
Publié dans Liberté le 29 - 12 - 2011

Il faut commencer à apporter des réponses claires et consensuelles entre le Pouvoir exécutif, le Pouvoir législatif, le Pouvoir judiciaire et l'ensemble de la société aux questions suivantes :
(i) quels sont les objectifs et les intérêts du gouvernement dans le programme de privatisation ?
(ii) est-ce que la privatisation sert l'intérêt général ?
(iii) quelle est la valeur au marché de l'entreprise publique ?
(iv) quelle part du capital public sera-t-elle vendue en premier lieu et quand le reste sera-t-il privatisé ?
(v) quel type de restriction sur la propriété du capital (local et étranger) sera-t-il mis en place ?
(vi) les employés de l'entreprise publique seront-ils autorisés à participer à l'achat de ces entreprises ?
(vii) quel est le marché ciblé pour les actifs de l'entreprise ? quel type d'instruments sera-t-il vendu aux investisseurs ? où le prix de chaque instrument sera-t-il décidé ?
(viii) comment seront distribuées les parts ? par quel mécanisme sera portée l'offre au marché ?
Pour répondre à ces questions, il n'est pas nécessaire de “réinventer la poudre à canon”, il suffit de se référer aux cas de pays ayant déjà engagé ce type d'opérations.
Voici quelques exemples :
1. L'Italie : les Italiens ont bâti, au début des années 1990, leur stratégie de privatisation sur un certain nombre de principes :
- les participations de l'Etat ne peuvent pas être considérées sous une optique exclusivement patrimoniale (gestion de portefeuille).
Elles doivent développer des capacités à produire la richesse et à dégager des revenus,
- dépasser les contraintes du manque de clarté conceptuelle,
- mettre en place une politique de cession des actifs, loin de la simple braderie,
- les organismes publics préposés à la gestion tirent leur pouvoir de la participation au capital tout comme le secteur privé,
- développer une capacité d'adaptation à la nouvelle situation caractérisée par la globalisation des marchés.
2. Le Canada : La compagnie nationale de pétrole du Canada, PETROCANADA, a été créée en 1975.
Au début des années 1990, PETROCANADA était surendettée mais possédait de réelles opportunités d'investissements profitables.
En 1991 : 19,5% du capital soit 42 millions d'actions au prix de C$ 13 ont été offertes sur le marché, aux conditions préalables suivantes :
- 30,75 millions d'actions pour les Canadiens (75% de l'offre),
- 3 millions d'actions pour les Américains (7%),
- 5,75 millions d'actions pour les autres étrangers (13%),
- 2,5 millions d'actions pour les travailleurs (5%).
Il faut noter que dès le départ le gouvernement a imposé les conditions de détention du capital pour que le contrôle de la compagnie n'échappe pas aux Canadiens.
Mais, même avec 80,5% du capital, le gouvernement s'est comporté comme un investisseur et non plus comme un gestionnaire.
En 1995, 118 millions d'actions pour 14,65 C$ ont été mises sur le marché. Le gouvernement ne détenait plus que 20% du capital.
À jeudi prochain pour la suite de notre analyse. Entre-temps, débattons sur les meilleurs moyens d'avancer vers un avenir de progrès et de prospérité pour tous les Algériens.
À la tentation du pessimisme, opposons la nécessité de l'optimisme !
A. B.


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