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L'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes
42 622 microentreprises financées en 2011
Publié dans Liberté le 11 - 01 - 2012

Ce sont les secteurs du transport de marchandises et des services qui arrivent en tête ; “dynamique” due en grande partie à la levée des contraintes rencontrées jusque-là par les jeunes pour accéder au dispositif Ansej.
L'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) a financé 42 622 microentreprises en 2011, qui ont permis la création, au minimum, de 92 412 emplois directs. Les secteurs du transport de marchandises et des services arrivent de loin en tête avec respectivement 16 326 et 11 298 microentreprises créées. 3 482 microentreprises ont été lancées dans le BTPH, 3 588 dans l'artisanat, 3 633 dans l'agriculture,1 500 dans l'industrie, 567 dans les professions libérales, 597 dans la maintenance, 34 dans le secteur de l'hydraulique, 38 dans le secteur de la pêche et 1 559 dans le transport de voyageurs, notamment en zones rurales. Les mesures de lutte contre le chômage prises par le gouvernement début 2011 semblent avoir ranimé les espoirs des jeunes chômeurs de créer leur propre entreprise avec l'aide de l'Etat. Les mesures prises par les pouvoirs publics lors du Conseil des ministres du 22 février 2011 ont eu un impact sans précédent sur l'engouement des jeunes et leur afflux au niveau des structures locales de l'Agence. Ceci est dû principalement à la levée des contraintes rencontrées par les jeunes antérieurement pour bénéficier des avantages du dispositif de l'Ansej, notamment celles liées à la mobilisation de l'apport personnel et à l'accès à l'immobilier. “C'est ce qui explique l'engouement des jeunes et leur afflux au niveau des structures locales de l'Agence”, indique M. Mourad Zemali, soulignant que “le plus important dans la mission de l'Ansej est d'accompagner la microentreprise lors de la période post-création pour assurer sa pérennité”.
C'est dans ce cadre qu'est intervenue la révision de la réglementation des marchés publics ouvrant davantage l'accès à la commande publique au bénéfice des jeunes microentrepreneurs. Désormais 20% des commandes publiques d'études, de travaux et de services dont les montants ne dépassent pas 12 millions de dinars sont réservés aux microentreprises. “C'est bien de créer une microentreprise, mais faut-il assurer sa pérennité”, estime le directeur général de l'Ansej pour qui cette mesure permettra aux microentreprises d'avoir des plans de charge.
Seulement 2,5% des microentreprises financées par le dispositif ont cessé leur activité
M. Mourad Zemali affirme que de nombreuses microentreprises ont atteint le statut de PME, et même de grande entreprise. “Nous enregistrons avec une grande satisfaction l'évolution des microentreprises, tant en nombre d'emplois créés, puisqu'il existe des entreprises qui emploient aujourd'hui des centaines de jeunes, qu'en qualité de leurs produits permettant à certaines microentreprises d'exporter leurs produits à l'étranger”, relève le directeur général de l'Ansej.
Le dispositif de soutien à l'emploi des jeunes constitue une des solutions appropriées au traitement de la question du chômage. “Les grandes entreprises ne peuvent pas installer des usines partout. Les microentreprises sont des petites activités qui règlent un besoin local ainsi que le problème de chômage local. Nous sommes présents dans 98% des 1 541 communes. Quasiment dans toutes les communes d'Algérie, nous avons financé au moins un projet”, indique M. Zemali, citant l'exemple d'une entreprise créée à Alger en 2010. Elle a commencé avec trois ouvriers. Aujourd'hui, elle emploie 24 travailleurs. Elle vend ses produits dans 12 wilayas et elle travaille avec cinq transporteurs financés par l'Ansej. “Nous avons visité Tindouf, il y a quelques jours. Le wali m'a dit que grâce aux entreprises de transport frigorifique créées dans le cadre de l'Ansej, nous avons du fromage frais, du yaourt frais et, parfois, même du poisson”, raconte-t-il. “Et puis le coût de la création d'une microentreprise n'est pas cher”, affirme M. Zemali en réponse à ceux qui estiment que le dispositif coûte très cher à l'Etat. Par ailleurs, et de l'avis même des banques, les microentreprises sont de bons clients. Elles remboursent mieux leur crédit que les autres. “Les impayés varient entre 12 et 35%. En d'autres termes, 65 à 88% des microentreprises remboursent leurs prêts”, révèle M. Mourad Zemali. Certes, une entreprise est confrontée durant son parcours à des difficultés liées à l'environnement. Les microentreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej n'échappent pas à cette règle et peuvent aussi subir des difficultés. Mais le taux d'échec n'est pas aussi élevé. 2,5% des microentreprises financées par le dispositif ont cessé leur activité et ont disparu, les banques ont déposé des demandes d'indemnisation au Fonds de garantie. “Nous avons la liste. Environ 3 000 entreprises sur 170 000 créées. L'affaire est en justice.” Par ailleurs, 2,5% des microentreprises connaissent des difficultés de fonctionnement. “L'Agence accompagne ces entreprises en difficulté. Nous essayons de voir avec la banque pour le rééchelonnement de leur dette. Nous proposons aux promoteurs de changer d'activité”, indique le directeur de l'Ansej. Dans un souci d'assurer la continuité de l'action des entreprises créées et éviter leur faillite, le responsable de l'Ansej a affirmé que les jeunes qui comptent monter leur propre entreprise allaient bénéficier d'une formation de quatre jours dispensée par des spécialistes des affaires sur la manière de traiter avec les services des impôts et les caisses de Sécurité sociale et prendre connaissance du code des marchés publics.
Lancement, à la fin du 1er trimestre, de l'inscription par Internet
M. Mourad Zemali reconnaît l'existence de lenteurs dans le traitement des demandes, mais l'Agence travaille pour offrir une prestation de services de qualité, en matière d'accueil, d'orientation et de traitement des dossiers. Cette qualité de service passe par la formation du personnel de l'Ansej. “Nous avons une politique de mise à niveau de l'encadrement de l'Ansej”, souligne le DG de l'Agence qui évoque également une mise à niveau des infrastructures. “L'Ansej reçoit les jeunes dans des conditions parfois catastrophiques, dans des espaces exigus”, se désole-t-il. L'Ansej travaille aussi sur l'informatisation des procédures et des actes de gestion. M. Zemali annonce “le lancement, à la fin du 1er trimestre, de l'inscription par Internet”. Des tests ont déjà été effectués. Actuellement, le jeune peut télécharger tous les imprimés sur le site de l'agence. Des fiches techniques des projets déjà réalisés sont également disponibles. Le jeune peut s'en inspirer. En matière de financement, une fois le dossier déclaré éligible, l'Ansej se charge elle-même de le déposer au niveau de la banque pour l'obtention du prêt, évitant ainsi au promoteur des désagréments supplémentaires. Concernant les relations commerciales des jeunes promoteurs avec les fournisseurs et l'utilisation des crédits d'investissement, le promoteur ne dispose pas librement des montants versés à son compte commercial (apport personnel, prêt non rémunéré et crédit bancaire). Seule l'Ansej peut ordonner la remise du chèque de banque, libellé au nom du fournisseur, en deux phases ; 30% à la commande des équipements et 70% à leur livraison. Cette mesure a fait des mécontents. Pour l'année 2012, le directeur général de l'Ansej indique que “le financement va être un peu ciblé et orienté vers les besoins locaux, vers des activités qui créent de l'emploi, qui utilisent l'énergie renouvelable et tout ce qui est projet vert (entretien d'espaces verts, collecte et recyclage des ordures…)”. La décision a été prise également d'encourager les femmes. 12 à 13% seulement de microentreprises ont été créées par des femmes. “Les projets présentés par les femmes et les handicapés ainsi que les projets verts et les technologies de l'information et de communication passent en priorité”, souligne M. Zemali, précisant que l'objectif pour 2012 est de financer 64 000 microentreprises.
M.R.


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